Aéroport de Saint-Etienne Loire : quel avenir après la fin des vols low-cost ?

27 octobre 2017 à 7h09 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

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C'est la fin des vols low-cost à l’aéroport de Saint-Etienne Loire, à Andrézieux-Bouthéon. Dernier aller-retour entre Saint-Etienne et Porto ce vendredi. Samedi, pour la dernière fois, la compagnie Ryanair assurera la liaison entre Saint-Etienne et Fès au Maroc. Et après ? Que va-t-il se passer pour la plateforme ligérienne ?

Un aéroport "sous perfusion" jusqu'en 2024 ?


Après, c’est un peu le flou qui règne… Une chose est sûre, il va falloir faire des économies. L’aéroport stéphanois enregistre un déficit de 2 millions d’Euros pour 165.000 voyageurs. Selon nos informations, l’objectif serait de ramener ce déficit à 700.000 Euros, pour 10.000 voyageurs par an, en misant sur les vols charters et les voyages d’affaires. C'est en tout cas la volonté du nouveau président du syndicat mixte de l’aéroport, en charge de la gestion du site, Georges Ziegler. "Sans aéroport, nous n'aurions pas eu l'Euro 2016 et nous ne pourrions pas avoir des matches de foot aux JO de 2024", assure-t-il au micro d'ACTIV.

Trouver un nouveau modèle économique pour l’aéroport ligérien… Voilà l’enjeu désormais. Que va-t-il advenir des personnels ? Là aussi, la question n’est pas réglée. Le site restera-t-il « sous perfusion » jusqu’aux JO de 2024 pour après devenir ensuite un simple aérodrome ? Le Président de l’agglo stéphanoise Gaël Perdriau ne le souhaite pas. Saint-Etienne pourrait être à l’avenir la seule métropole de France à ne pas avoir d’aéroport.

Vitamine Vacances reste à l'aéroport


L’agence de voyage, Vitamines Vacances, dont les locaux se situent dans l’aéroport a d’ores et déjà annoncé qu’elle restera au même endroit, a fait savoir son patron Philippe Gaillard, coupant court à des rumeurs de déménagement. Pour rappel, la compagnie Pegasus qui assurait les liaisons entre Istanbul et Saint-Etienne s’était déjà retirée en mars dernier.

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