Affaire Marc Petit : l'avocate de la plaignante attend "qu'il reconnaisse les faits"

7 décembre 2017 à 13h26 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

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MàJ - 14h06

Le maire de Firminy, Marc Petit, a passé la nuit en garde à vue. Un an après le début de l’enquête préliminaire ouverte suite à une plainte le visant pour agression sexuelle.  L’élu de l’Ondaine a été placé en garde-à-vue, il y a d’ailleurs passé la nuit. Garde à vue qui a été levée en début d'après-midi.

Et maintenant ?


Alors que va-t-il se passer maintenant ? Le Parquet de Saint-Etienne va poursuivre ses investigations. Marc Petit reste libre, mais il reste des détails à vérifier par les enquêteurs de la Police Judiciaire. Le Procureur de Saint-Etienne prendra ensuite une décision. Il peut classer la plainte sans suite s’il estime qu’il n’y a pas d’élément suffisamment probants. Il peut décider de mettre Marc Petit en examen, avec ouverture d’une information judiciaire et donc nommer un juge d’instruction. Ou bien, décider de renvoyer directement le maire de Firminy devant un tribunal, comme il ne s’agit pas d’une affaire criminelle, mais bien délictuelle.

Jointe par notre rédaction, l’avocat de la plaignante, Maître Anne Paccard attend deux  choses de cette garde à vue : « qu’elle fasse avancer l’enquête et que Marc Petit reconnaisse les faits ». Interrogée sur la longeur de la procédure, elle met ça sur le compte des échéances électorales ou d'un "volume de travail important" du côté de la justice. 

Par ailleurs, aucune plainte pour dénonciation calomnieuse n’a été déposée par l’élu de l’Ondaine. Maître Paccard affirme, que sa cliente, employée du Conseil départemental du Puy-de-Dôme,  est déterminée et que ce n’est pas une « affabulatrice ».

De nouveaux témoignages contre Marc Petit


Lors de la garde à vue, de nouveaux éléments ont été apportés à l'avocat de Marc Petit, qui n'avait jusqu'ici pas connaissance du dossier. Deux femmes ont témoigné contre lui. L'un des témoignages est prescrit car les faits remonteraient à 2008. L'autre, plus récent, concerne une employée de la mairie de Firminy (qui y travaille encore). Elle parle de harcèlement. Selon nos informations, elle aurait même subi du chantage à l'emploi. L'avocat de Marc Petit, Maître André Buffard, affirme que l'on reproche à son client de simples "regards, frôlements et sensations". 



La réaction de l'avocate de la plaignante, Maître Anne Paccard :



La réaction de l'avocat de Marc Petit, Maître André Buffard :

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