ASSE - Angers : un match nul qui porte si bien son nom...

Les Verts n'ont pas réussi à l'emporter ce dimanche après-midi, pour la 5è journée de Ligue 1, face au SCO d'Angers à Geoffroy Guichard. Match nul 1 partout, dans une rencontre bien pauvre techniquement et avec un nombre de faits de match incalculable.

Tout avait si bien commencé

Et pourtant pour la première apparition de Rémy Cabella en Vert, le champion de France 2012, parvenait à ouvrir la marque après 48 secondes de jeu, sur son premier ballon dans la surface de réparation. Après une combinaison avec Pajot, à l'entrée de la surface, Cabella, légèrement décalé à gauche, ouvrait son pied à la Thierry Henry pour tromper Letellier (1-0, 1'). Mais l'arbitre de la rencontre débutait son festival moins de 10 minutes plus tard. Sur un centre anodin, Ronaël Pierre-Gabriel était coupable de faire un geste du bras, laissant penser qu'il avait touché le ballon de la main. Le pénalty était sifflé pour Angers après une période de flottement, puis transformé par Thomas Mangani (1-1, 9'). Puis plus rien, ou presque, les Angevins parvenaient à toucher deux fois la barre (12' et 19') et Sainté enchaînait les approximations techniques jusqu'à la mi-temps

Une expulsion de chaque côté et des Verts à réaction

La deuxième mi-temps démarrait sur les mêmes bases pour l'arbitre, Karim Abed, qui expulsait Vincent Pajot, coupable d'un contact engagé avec Letellier dans la surface. Le gardien angevin parvenait à se relever, une fois le carton rouge sorti contre le n°5 stéphanois. Une décision qui permettait à Maïga de remplacer Diony numériquement, et laissait le seul Bamba en pointe de l'attaque. Les erreurs techniques continuaient à rythmer une rencontre bien terne. La barre était même de nouveau trouvée par Capelle à la 64'. Il fallait attendre les 10 dernière minutes et l'expulsion de Crivelli (79') pour voir les Stéphanois portés vers l'avant. Et deux dernières frappes de Cabella et Bamba, qui manquait de peu de faire se trouer Letellier (90').

Finalement, les Verts se contenteront du point du nul dans ce match, mal maîtrisé par les joueurs d'Oscar Garcia. Et même si quand on ne peut pas gagner, il faut savoir ne pas perdre, on attendra beaucoup mieux dans le jeu la semaine prochaine à Dijon, pour montrer que ce beau mois d'août n'était pas qu'une histoire d'amour d'un été, sans lendemain.

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