"Chaque fois que l'on appelle le centre 15 sur Saint-Etienne, l'accueil se fait de très bonne manière"

9 mai 2018 à 14h49 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

Le SAMU ébranlé après la mort d’une jeune femme de 22 ans le 29 décembre dernier à Strasbourg… Prise de fortes douleurs au ventre, elle avait appelé le 15, mais au bout du fil, deux opératrices ont pris à la légère les cris de détresse de la victime. Dans un enregistrement diffusé sur par le site alsacien Hebdi, on entend l’une des opératrices inviter la jeune alsacienne à contacter son médecin traitant sur un ton plutôt sec et indifférent



« Oui, vous allez mourir un jour, comme tout le monde », s’est entendu dire la jeune femme, qui décédera d’un arrêt cardiaque quelques heures plus tard à l’hôpital.

La ministre de la santé se dit « profondément indignée par les circonstances du décès de Naomi » et «  demande une enquête de I'Inspection Générale des Affaires Sociales sur ces graves dysfonctionnements ».

"Ne pas faire d'amalgame" dit le député ligérien Julien Borowczyc


Le député LREM du Forez et médecin généraliste, Julien Borowczyc reconnait qu'il y a eu dysfonctionnement dans ce cas précis, mais il ne faut pas faire de ce fait-divers une généralité. Il était notre invité dans le journal de 12h10.



Julien Borowczyc refuse de rendre responsable le SAMU de la mort de Naomi. Comme la ministre de la Santé, il attend à présent que l'IGAS ouvre une enquête.

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