Il insulte la ministre de l'éducation, l'UMP 42 le suspend

C'est une information qu' ACTIV RADIO vous révèle ce samedi. Robert Meyer, militant UMP stéphanois de 63 ans a été suspendu par la fédération de la Loire. Plusieurs membres de l'UMP 42, à commencer par Clément Lacassagne, conseiller municipal à Sorbiers et coordinateur régional des Jeunes Pop, avaient demandé dès vendredi soir l'exclusion de ce monsieur qui a tenu des propos très injurieux à l'encontre de la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem.

Ce jeudi 21 mai, Robert Meyer, qui partage de très nombreuses publications sur sa page Facebook, a posté un commentaire suite au débat entre Najat Vallaud-Belkacem et Bruno Le Maire sur I-Télé. Un commentaire jugé inadmissible par l'UMP de la Loire qui a donc décidé ce samedi de suspendre cet adhérent, en attendant une exclusion définitive. Sanction confirmée par Robert Karulak, adjoint au maire de Saint-Etienne sur son compte Twitter.  De son côté, le député et patron de l'UMP dans la Loire Dino Cinieri prend la décision de l'exclure définitivement : "Action, réaction. Ces propos sont inacceptables, inexplicables. Je n'ai jamais vu cela en 6 ans de présidence".

https://twitter.com/ump42/status/602023668370296832

Pour Clément Lacassagne, dans ce cas précis, les réseaux sociaux servent à identifier des militants qui tombent dans l'extrême :

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Des propos racistes contre Taubira aussi

Robert Meyer a notamment traité la ministre de l'Education nationale de "poufiasse". D'autres insultes ont été proférées, mais la rédaction d'ACTIV a choisi de ne pas les partager, tant elles sont abjectes.

Robert Meyer est un récidiviste. Mercredi 20 mai, nous avons constaté qu'il publiait déjà un commentaire à caractère raciste contre la Garde des Sceaux Christiane Taubira et, déjà, la ministre de l'Education. Plusieurs de ses "amis" avaient alors condamné cette publication. Robert Meyer leur a répondu par un "smiley" au large sourire !

Ce samedi en début d'après-midi, Robert Meyer a répondu à la polémique qu'il a déclenchée. Toujours sur Facebook, il dit être "mis au pilori pour avoir démonté trivialement la très honorable NVB, sinistre de l'éducation nationale. (...) En aucun cas, je n'ai voulu faire du tord au mouvement auquel j'ai adhéré le 11 mai 1981 (...), je resterai fidèle à mes convictions et garderai mon libre arbitre.", écrit-il.