L'invité de la rédac : Christophe Pereira, président de l'ASF Andrézieux-Bouthéon

11 janvier 2019 à 9h30 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

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Quelques jours après son exploit face à l'Olympique de Marseille en Coupe de France, Activ reçoit le président de l'ASF Andrézieux, Christophe Pereira. Le club de National 2 redescend tout doucement de son nuage et retrouvera le championnat ce samedi.

Extraits choisis


- Êtes-vous descendu de votre nuage ? Il a fallu deux ou trois jours pour prendre conscience. C'est un mélange de joie et de fierté après toutes ces années de travail au club. Nos éducateurs et jeunes joueurs (la moyenne d'âge est de 23 ans) sont mis en avant et c'est formidable.

- Les retombées économiques sont intéressantes ? Non, ce n'est pas une bonne opération financière malgré les 11 300 entrées payantes (8 ou 10 euros). Nous sommes à l'équilibre grâce à l'OM qui nous a laissé sa recette. Il fallait combler 130 000 euros de coût. Merci donc aux marseillais mais aussi à Saint-Etienne Métropole qui nous a prêté gracieusement le stade et l'ASSE pour les salons.
- Comment fonctionne l'ASF ? Comme un club professionnel. Les joueurs sont rémunérés pour jouer au foot, s'entraînent tous les jours et n'ont pas d'emploi en parallèle. La différence avec les pros : le salaire. Chaque année, on essaie de franchir une étape. Notre budget est passé de 700 000 euros en 2015 à 1,35 M d'euros aujourd'hui. Sportivement, avec l'Envol, on vise le National à court terme et la Ligue 2 à moyen long terme.

- Votre adversaire des 16ème : Lyon la Duchère club de National ? Attention c'est une grosse équipe qui a l'habitude du National, vainqueur également d'un club de ligue 1 (Nîmes). On s'attend à un beau moment de football à l'Envol. Il faut se méfier. Notre dernière confrontation remonte à 2016 et nous avions perdu 2-1 chez eux.

Interview complète :


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