Thiollière et Vincent se renvoient la balle sur le terrain de la finance...

6 décembre 2010 à 17h10 par La rédaction

La Chambre régionale des comptes vient d'éditer un rapport qui fait du bruit dans le microcosme politique stéphanois. Ce rapport fait le bilan de la gestion financière de la ville de Saint-Étienne entre 2004 et 2008.

De ce fait, ce rapport édité par la Chambre régionale des comptes englobe une partie de la gestion de l'ancienne municipalité de droite menée par Michel Thiollière et la première année du bilan de l'actuelle équipe municipale de gauche, conduite par Maurice Vincent. Fait surprenant: dans les deux camps, la lecture de ce rapport est totalement différente. Comme le montrent les deux interviews réalisées par notre rédaction, les deux camps se renvoient passablement la balle.
Saine gestion pour Michel Thiollière ; « irresponsable » pour Maurice Vincent
Pour Maurice Vincent, ce rapport est accablant pour l'ancienne majorité et le maire de Saint-Étienne parle même de « gestion irresponsable ». Pour l'ancien sénateur-maire, Michel Thiollière, les chiffres sont limpides et mettent en avant une bonne gouvernance de la ville, une progression des infrastructures et une saine gestion des affaires financières. Dans ces conditions, qui croire ? Et quelle interprétation des chiffres doit-on raisonnablement faire ? Pour vous faire votre propre opinion sur ce sujet, nous avons décidé de vous transmettre le fameux rapport de la Chambre régionale des comptes (ci-joint en pdf) que nous nous sommes procurés ; un rapport un brin indigeste – nous en convenons - mais dont la courte synthèse offre une vue d'ensemble assez juste.
M. Vincent va assigner en justice la Royal Bank of Scotland
Par ailleurs, on a appris ce lundi que le maire de Saint-Étienne allait assigner en justice la Royal Bank of Scotland (RBS). Maurice Vincent souhaite ainsi faire annuler deux prêts bancaires contractés par la ville de Saint-Étienne, classés hors la loi par la charte de bonne conduite entre banques et collectivités locales (NDLR: charte Gissler). Par ailleurs, toujours à propos de ces emprunts dits « toxiques », l'édile stéphanois sollicitera dans les prochains jours, Christine Lagarde et Brice Hortefeux, les ministres de l'Économie et de l'Intérieur. A suivre.



T.M (avec C.M.)






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