Affaire Marc Petit : le maire de Firminy était face à sa plaignante ce vendredi

1er juin 2018 à 19h59 par Léa Dusson

ACTIV RADIO
MàJ - 19h52

Une confrontation entre le maire de Firminy, Marc Petit, et une habitante du Puy-de-Dôme qui l'accuse d'agression sexuelle, en juillet 2016, lors d'un déplacement professionnel, a duré près de trois heures ce vendredi matin dans les locaux de la Police judiciaire de Saint-Etienne. Ce premier face à face depuis le dépôt de plainte de la quadragénaire n'a pas fait évoluer la position des deux protagonistes.

Marc Petit aurait été giflé par sa victime présumée


Anne Paccard, qui a assure la défense de l'employée du conseil départemental du Puy-de-Dôme, rappelle que cette dernière accuse Marc Petit de l'avoir conduite dans un endroit isolé du centre de congrès de la ville d'Istanbul, « pour tenter de l'embrasser et lui caresser un sein ». Cette agression de la part de l'élu - qui aurait d'ailleurs reçu une gifle de sa victime - se serait déroulée après la proclamation par l'Unesco du classement des sites de Firminy conçus par l'architecte Le Corbusier au Patrimoine mondial de l'Humanité.

Maître André Buffard, l'avocat stéphanois de Marc Petit, se veut pour sa part confiant au sortir de cette nouvelle étape de la procédure judiciaire. Il estime que la confrontation a fait apparaître « des contradictions avec des déclarations précédentes de la plaignante ». Il va demander des actes complémentaires, tels que des témoignages de personnalité en faveur de son client, ainsi que des vérifications sur la vidéo-surveillance du centre de congrès d'Istanbul.

Pour maître Buffard, à ce stade de la procédure, rien n'indique que Marc Petit sera renvoyé en correctionnelle


ACTIV vous avait révélé cette affaire en octobre 2016. Suite à cette révélation, Marc Petit avait annoncé son intention de porter plainte pour dénonciation calomnieuse. Or, à ce jour, selon nos informations, aucune plainte n'a été déposée par l'élu de l'Ondaine.


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