Dossier de la rédac : Saint-Etienne tente de se faire un nom à l'international grâce au design

24 septembre 2018 à 12h12 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

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La Biennale de Saint-Etienne souhaite pousser, encore plus, les portes de l'international. La Cité du Design a exposé l'une de ses œuvres à Londres la semaine dernière.

100% stéphanois


Une réalisation multicolore conçue et montée à Saint-Etienne. Cette passerelle posée sur la Tamise est composé de 1900 mètres de rubans fabriqués par l'entreprise Neyret, spécialiste en la matière depuis 1823 et située à Monthieu. "Ce projet hors du commun était un véritable défi pour nos équipes", confie le PDG Benoit Neyret "deux ingénieurs textiles et quatre couturières ont travaillé un mois et demi". Deux cents fils sont tissés par centimètre carré grâce à la technique jacquard "qui fait notre réputation depuis des années". Neyret compte de nombreux clients de haut de gamme.

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Une vitrine pour Saint-Etienne


"Cette invitation à la Biennale londonienne est un privilège pour notre ville" explique Gaël Perdriau président de Saint-Etienne Métropole qui souhaite augmenter le capital notoriété. Quel est le coût de cette oeuvre : "rien par rapport à la visibilité et à ce que cela nous apporte". La commissaire générale de la Biennale 2019 Lisa White ajoute : "Saint-Etienne fait déjà partie du réseau Unesco, elle est connue en Corée et ailleurs dans le monde mais on peut aller encore plus loin". L'oeuvre fera escale à Paris avant de s'installer chez nous en mars prochain.



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