Affaire Marc Petit : "aucune information sur un renvoi en correctionnelle", dit son avocat

4 mars 2018 à 9h14 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

ACTIV RADIO
MàJ - 18h10

C'est une affaire qui traîne depuis un an et demi maintenant... La plainte pour agression sexuelle visant le maire de Firminy Marc Petit devrait finalement aboutir à un procès devant le tribunal correctionnel. C'est ce que croit savoir le journal Le Progrès, affirmant que l'enquête préliminaire de la police judiciaire est à présent terminée.

Marc Petit est donc visé par une plainte déposée par une employée du Conseil départemental du Puy-de-Dôme. Une affaire qu' ACTIV RADIO vous avait révélé. Les faits, rappelons-le, se seraient déroulés à Istanbul lors du classement de l’œuvre de Le Corbusier au patrimoine mondial de l’Unesco en juillet 2016.

Renvoi en correctionnelle sans mise en examen


Ce renvoi en correctionnelle du maire de Firminy ne serait pas vraiment une surprise. Début décembre, Marc Petit avait passé toute une nuit en garde-à-vue. Même dans son entourage, certains se laissaient dire qu'on ne passe pas une nuit en garde-à-vue s'il n'y a rien dans le dossier.

Sauf que pour l'avocat de l'élu, Maître André Buffard, il manque un élément important pour qu'une décision soit prise par le Parquet. Une expertise psychiatrique de son client, qui n'a pas eu lieu...



En décembre dernier, Maître Paccard, l'avocate de la plaignante, nous affirmait que sa cliente état "déterminée" et qu'elle n'était pas une « affabulatrice ». Ce sera donc très certainement à un tribunal de rendre une décision de justice. En attendant, c'est bien la présomption d'innocence qui vaut pour Marc Petit. Une présomption d'innocence bafouée, estime Maître Buffard... Et encore plus dans le contexte actuel avec les nombreux cas d'agressions sexuelles révélés en France et à l'étranger


D'autres victimes ?


Lors de la garde à vue, en décembe, Marc Petit avait été informé que deux autres femmes ont également témoigné contre lui. L’un des témoignages est prescrit car les faits remonteraient à 2008. L’autre, plus récent, concerne une employée de la mairie de Firminy (qui y travaille encore). Elle parle de harcèlement. Selon nos informations, elle aurait même subi du chantage à l’emploi.

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