Invité de la Rédac : Frédéric Blanc, nouveau directeur du Progrès Loire et Haute-Loire

18 janvier 2019 à 9h30 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

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L'invité de la Rédac' cette semaine : Frédéric Blanc, nouveau directeur départemental du Progrès Loire et Haute-Loire. Réorganisation du journal, transition numérique, actualité des gilets jaunes... Il répond à nos questions. Extraits.



Une transition numérique en marche


"Le Progrès va vivre en 2019 une révolution comme il n'en a pas connu depuis longtemps", promet Frédéric Blanc. L'avenir : le digital first. "Le journal sera pensé de manière inversée. Nous aurons une version digitale en plusieurs rendez-vous : une matinale, une pause méridienne, de l'actu de fin de journée puis un quatrième bouclage qui sera celui du print." Le Progrès.fr enregistrait fin 2017 3 millions de pages vues par mois dans la Loire. "Un an plus tard, nous sommes à 4,6 millions de pages vues concernant la Loire... (Plus de 18 millions de pages vues pour l'ensemble du site internet en 2018, ndlr) C'est mieux mais ces chiffres restent encore moyens par rapport à d'autres journaux de PQR. On doit continuer à développer l'audience. Nos journalistes sont formés pour être performants d'ici le printemps."



Les journalistes et les "gilets jaunes"


Frédéric Blanc ancien directeur adjoint, au Progrès depuis 2007, confirme la fermeture du local place Jean-Jaurès ouvert depuis 20 ans. Le déménagement est prévu mardi prochain avec une centralisation exclusive à Châteaucreux. Autre changement : la création d'une équipe qui va rayonner sur Loire-Sud avec des sujets métropolitains : le transport, la vie quotidienne... Quant à l'actualité des gilets jaunes et l'animosité avec les journalistes : "Je suis effarée par la violence des propos qu'on peut lire ou entendre. Certains de nos journalistes ont été menacés, y compris en Haute-Loire. Un cap a été franchi de manière inadmissible." Sur le fond : "Parfois notre rapidité d’exécution nous fait manquer de discernement dans le traitement de l'information. Avec le web, on prend moins de temps. On nous reproche un manque de distance, et une guerre à l'audience. Je crois qu'il faut retenir certains de ses commentaires."



"70% de nos lecteurs nous lisent sur papier. L'attachement est fort. Mais il faut aussi penser aux jeunes biberonnés à la tablette." 


Interview en intégralité :


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