L'université de Saint-Etienne face à l'augmentation constante du nombre d'étudiants

19 septembre 2016 à 21h00 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

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Les universités françaises sont surchargées en France avec cette année 40 000 étudiants supplémentaires. Soit deux fois la capacité de l'université de Saint-Etienne ! Jean Monnet ne fait évidemment pas exception. La rentrée 2016 est moins difficile que l'an dernier, reconnait la présidente Michèle Cottier, avec des effectifs stabilisés autour de 20 000 mais "il n'y a toujours pas de moyens supplémentaires". L'évolution est constante depuis 10 ans : on est passé de 14 000 étudiants à 20 000. +4% entre 2015 et 2016. Les filières naturellement en tension sont les filières Staps et sciences de l'éducation :

"Il faut des salles adaptées pour accueillir les étudiants dans de bonnes conditions"


"La seule solution serait de refuser des étudiants et donc de les choisir par tirage au sort"


Capacité d'accueil, le projet Idex, ou l'insertion professionnelle, retrouvez l'interview complète ici :

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Une trentaine d'étudiants migrants en majorité syriens


Associée à la vague migratoire, l'université Jean Monnet doit faire face à l'augmentation du nombre d'étudiants migrants (réfugiés, demandeurs d'asile...). La prise en charge de ce public un peu particulier passe par un effort financier. A commencer par l'exonération, pour certains, des droits d'inscription. Exemple pour un étudiant qui suivra une formation intensive au français langue étrangère, le coût est de 3 000 euros à Saint-Etienne (l'un des CILEC les moins chers de France). Leur leitmotiv selon le service des relations internationales : obtenir un diplôme supplémentaire pour ensuite contribuer à la reconstruction de leur pays.

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