Près de 1000 personnes mobilisées contre la prison de Saint-Bonnet-les-Oules

12 novembre 2016 à 18h11 par Léa Dusson

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Un cortège bien organisé est parti à 10h samedi matin du stade de football de Saint-Bonnet-les-Oules. Des dizaines de tracteurs en tête de fil pour dénoncer la suppression de terres agricoles, suivis par les élus des communes alentours et de près d'un millier d'opposants au projet. Direction le terrain pressenti pour accueillir la nouvelle prison de Loire Sud qui viendra remplacer la maison d'arrêt de La Talaudière. Dans le cortège, une famille connaît bien la situation : elle habite à quelques mètres de l'actuelle prison :

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3500 signatures


Quand l'annonce du choix de Saint-Bonnet-les-Oules est tombé, un groupe d'habitants s'est réuni pour créer l'association "Non à la prison à Saint-Bonnet-les-Oules", aujourd'hui leur pétition regroupe 3500 signatures. Le bruit, les lumières, les trafics ou encore la proximité avec le collège, autant d'arguments qu'avance l'association.

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L'entreprise SNF est classée SEVESO


Guy Françon le maire de Saint-Bonnet-les-Oules, ne comprend pas la décision de l’État d’installer la future prison dans sa commune. En effet, le site pressenti est tout proche de l'aéroport d'Andrézieux-Bouthéon et de l'entreprise SNF, un site classé "SEVESO seuil haut". Pendant la manifestation, Guy Françon gère le cortège, fait la circulation, c'est clair, il ne cédera pas. Il veut que le ministère de la Justice étudie d'autres lieux plus adaptés dans le département.

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Le député Paul Salen faisait parti du cortège. Le ministre de la Justice lui a confié que rien n'était encore arrêté malgré l'annonce de la Préfecture de la Loire. D'ailleurs, le maire de St-Bonnet-les-Oules va rencontrer le Préfet le 24 novembre. La décision finale doit être prise mi-décembre.

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