Procès des hormones de croissance: la réaction de Jeanne Goerrian

23 novembre 2010 à 11h58 par La rédaction

En première ligne dans le procès des hormones de croissance, qui se tient en ce moment à Paris, la présidente de l'Association des victimes de l'hormone de croissance, basée à Saint-Chamond, réagit sur Activ Radio...

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Jeanne Goerrian, présidente de l'Association des victimes de l'hormone de croissance, a le sourire. Elle entrevoit enfin le bout du tunnel après vingt ans de procédure...
Rappel des faits
Jeanne Goerrian, maman d'Éric, décédé en mars 1994 à Saint-Chamond à la suite d'injections contaminées a créé l'Association des victimes de l'hormone de croissance. Association qui se bat depuis pour que justice soit rendue... Au total, depuis 1991, 120 jeunes patients sont décédés, dont deux Ligériens.
Le procès
Après vingt ans de procédure, le parquet général de Paris a requis des peines de sursis contre les deux prévenus du procès en appel de l'hormone de croissance. Devant la cour d'appel comparaissent Fernand Dray, 88 ans, ex-responsable d'un laboratoire de l'institut Pasteur qui fabriquait l'hormone, et Élisabeth Mugnier, 61 ans, pédiatre impliquée dans la collecte. Contre le premier, le parquet a réclamé trois ans de prison avec sursis pour homicide et blessures involontaires, et tromperie aggravée. Contre la seconde, l'avocat général a demandé six mois à un an de prison avec sursis pour homicide et blessures involontaires.
Et maintenant ?
La décision doit être mise en délibéré à l'issue des plaidoiries de la défense qui se poursuivent aujourd'hui mercredi.




C.M. avec Anaïs Sainz

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