Roanne : illustration du casse-tête des indemnisations pour les chômeurs en activité réduite

4 février 2019 à 7h13 par Fabien Zaghini

Nicolas est inscrit à Pôle Emploi à Roanne, mais ce n'est pas un demandeur d'emploi de catégorie A : il accepte des missions et cumule des petits contrats. Il a épuisé ses droits au chômage mais bénéficie de l'allocation de solidarité spécifique (ASS), qui peut être maintenue même en cas de reprise d'activité. C'est le cas de Nicolas, qui n'entend pas se contenter de cette allocation dans l'attente d'un CDI, mais les difficultés à obtenir ses indemnisations dans les temps ont de quoi le faire s'interroger sur sa motivation, du fait des lenteurs de l'administration à lui verser les sommes qui lui sont dues dans l'attente des informations liées à ses missions ponctuelles. Une inertie et des décalages dans les versements qui le mettent en difficulté au moment de payer ses factures, comme il l'explique à notre micro :



Nicolas a obtenu raison alors qu'il menaçait d'entamer une grève de la faim devant le bureau roannais de Pôle Emploi.

27 000 demandeurs d'emploi en activité partielle dans la Loire


Les demandeurs de l'emploi ayant eu une activité dans le mois sont comptabilisés en catégories B et C. Ils étaient près de 27000 dans la Loire en décembre dernier d'après les chiffres de Pôle Emploi, contre 37700 demandeurs d'emploi de catégorie A, celle qui recense les chômeurs n'ayant eu aucune activité.

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