TER : des trains plus ponctuels à l'avenir entre Saint-Etienne et Lyon ?

La nouvelle convention d'exploitation des TER en Auvergne-Rhône-Alpes a été signée ce lundi entre le président de Région Laurent Wauquiez et le patron de la SNCF Guillaume Pépy. Il faut savoir que notre région a le réseau TER le plus important de France, après la région parisienne, avec 175.000 voyageurs, 1500 trains et 600 cars par jour. Cette convention place les voyageurs au centre des intérêts, si l'on en croit les grandes lignes.

Des pénalités plus lourdes pour la SNCF

La SNCF s'engage tout d'abord à avoir des trains à l'heure. Avec un objectif annoncé. -40% de trains en retard en 2020, par rapport à 2016. Un engagement qui concerne toute les lignes, et notamment la liaison Lyon / Saint-Etienne, dont la région et la SNCF s'accordent à dire que la qualité de service n'est aujourd'hui pas au rendez-vous, avec 1 TER sur 5 en retard.

Autre objectif affiché : une division par deux du nombre de trains annulés à la dernière minute. De 3.400  en 2016, à 1.700 en 2020. Si ce dernier engagement n'est pas tenu, alors la société de chemins de fer s'expose à des pénalités qui pourraient être multipliées par cinq par rapport à la précédente convention. Sur la ligne Lyon-Saint-Etienne, la sanction pourra se monter par exemple jusqu'à 1,2 millions d'Euros pas an.

543 millions d'Euros mis sur la table par la Région

De son côté, la Région annonce un effort de 543 millions d'euros en dépenses de fonctionnement... La sécurité des voyageurs est aussi l'une des priorités de l'exécutif, avec par exemple, un objectif de 100% des TER équipés en vidéoprotection à la fin du mandat.

La durée de cette convention est de 6 ans avec la possibilité d’une mise en concurrence expérimentale anticipée sur certaines lignes. Elle sera votée le 29 novembre lors de la prochaine assemblée régionale. L'opposition de gauche ne voit dans ce contrat aucune avancée.