Qui est Jérôme de Bontin, le potentiel futur président de l'ASSE ?

15 mai 2018 à 18h00 par Clémence DUBOIS TEXEREAU

C'est officiel : l'AS Saint-Etienne est en passe d'être vendue à un investisseur américain : PEAK6 Investments. Son fondateur Matthew Hulsizer a visité le centre d'entraînement de l'Etrat ce lundi en compagnie de Jérôme de Bontin. Si la vente se confirme, c'est lui qui devrait endosser le rôle de Président. Portrait.

Proche du Prince Albert et citoyen américain


Jérôme de Bontin est un homme d'affaire franco-américain de 60 ans qui a dirigé des entreprises à Chicago, New York et qui a de l'expérience dans le monde du football puisqu'il fut administrateur de l'AS Monaco pendant 7 ans puis président de l'ASM pendant une petite année, en 2008. Il est ami avec le Prince Albert, parrain de son fils. Ils se sont rencontrés pendant leurs études dans une université du Massachusetts Outre-Atlantique et jouaient ensemble au football. En 2014, Jérôme de Bontin était en visite au centre d'entrainement de l'AJ Auxerre et répondait aux questions d'Auxerre TV : "je dis souvent en plaisantant que j'ai gagné un peu d'argent dans la finance que j'ai dépensé ensuite dans le football".


Il a voté Trump en 2016


Il revient également sur sa présidence très brève à Monaco, sa mission à l'époque : faire des économies. "Les comptes devaient être équilibrés, il fallait être prêt à faire des sacrifices sportifs pour atteindre des objectifs financiers". Il y expose aussi une certaine vision du football : "Comment juger la réussite d'un PDG ? est-ce en gagnant un championnat ou une coupe ou est-ce de produire un budget équilibré qui puisse permettre la pérennité d'organisation ?". Dans les années 2010, Jérôme de Bontin est nommé manager général des NY Red Bulls. Un club franchisé de soccer dont la star pendant quatre ans était Thierry Henry.

Côté extra sportif, en tant que citoyen américain, il a voté Donald Trump aux dernières présidentielles. Il l'avait rencontré 25 ans plus tôt lors d'un gala et au moment de son élection, Jérôme de Bontin expliquait chez nos confères de RMC/BFM : "Pour nous, c’est une sorte de victoire de la démocratie. La majorité silencieuse s’est exprimée malgré des médias qui ont dénigré pendant des mois sa candidature. Ses prises de positions étaient loin d’être aussi radicales que celles rapportées par les médias".




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