Coupe du monde de Football au Qatar : l'équipe de France s'engage à faire des dons à des ONG de défense des droits humains
Publié : 15 novembre 2022 à 18h17 par Clara Giannitelli
"Ce sont des sujets sur lesquels on ne peut pas rester insensibles" a expliqué le capitaine des bleus Hugo Llioris ce lundi en conférence de Presse
Les Bleus ont annoncé dans un communiqué, ce mardi, leur volonté "de soutenir les ONG qui œuvrent pour la protection des droits humains, au travers du fonds de dotation Génération 2018 auquel tous les joueurs de la sélection 2022 et les membres du staff sont associés".
L'équipe de France était restée assez discrets à propos des droits humains au Qatar.
Les Bleus expliquent être conscients que le football à une responsabilité à assumer pour veiller aux respects des droits humains.
« Notre passion ne doit pas être la cause du malheur de certains » ont expliqué les joueurs de l'équipe de France
Il avait été envisagé que le capitaine de l’équipe de France, Hugo Lloris, porte un brassard aux couleurs LGBT, mais le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a fait savoir qu’il n’y était pas favorable. Hugo Lloris a lui-même expliqué, ce lundi, qu’il comptait « montrer du respect » au pays hôte.
« Lorsqu’on accueille des étrangers [en France], on a souvent l’envie qu’ils se prêtent à nos règles et respectent notre culture. J’en ferai de même lorsque j’irai au Qatar. Je peux être d’accord ou pas d’accord avec leurs idées, mais je dois montrer du respect par rapport à cela », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Une coupe du monde qui suscite la critique
Les conditions des constructions des infrastructures, mais aussi les droits humains, sont vivement critiquées. De nombreuses personnalités appellent au Boycott de l'évènement. Pour rappel, la ville de Saint-Etienne a refusé l'installation d'écran géant. En cause : une volonté "de respecter les droits Humains, les enjeux sociaux et environnementaux".
"Les valeurs de cette manifestation sont aux antipodes de celles de Saint-Etienne, ville inclusive" a expliqué la municipalité
Saint-Etienne n'est pas la première ville à prendre cette décision. Lille, Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Clermont-Ferrand ont déjà tranché, tout comme Paris qui l'a fait savoir évoquant un événement qui va "contre ce que l’on souhaite faire à Paris" précise l’adjoint en charge des sports.