Débordements en marge de la manif du 12 mai : 4 jeunes jugés le 13 juillet

Les quatre jeunes, trois hommes et une femme âgés de 24 à 29 ans, interpellés jeudi dans le cadre de l'enquête après les débordement survenus à la permanence du député Jean-Louis Gagnaire le 12 mai en marge d'une manif contre la Loi Travail, ont été présentés hier au palais de justice. Placés sous contrôles judiciaires, ils seront jugés le 13 juillet prochain pour violences commises contre des policiers. Une centaine de militants d'extrême gauche et de syndicalistes se sont rassemblés hier devant le tribunal de Saint-Etienne pour les soutenir. Il n'y a pas eu de débordements.

Trois autres syndicalistes étaient par ailleurs jugés ce vendredi pour des violences commises sur des forces de l'ordre, mais aussi pour avoir dégradé la façade de la Préfecture. Ils devront effectuer 70 heures de travaux d'intérêt général sous peine d'un mois de prison. Ils devront verser 3.500 Euros de dommages et intérêts à la Préfecture et 1.200 Euros à un policier.