Du rififi entre le Conseil régional et la SNCF
Publié : 28 mars 2016 à 12h00 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
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A partir du 4 avril, 21 liaisons TER vont disparaitre dans la grande région Auvergne-Rhône-Alpes... Elles vont disparaitre provisoirement, jusqu'en juillet, à cause d'un manque de conducteurs. Une situation qui agace fortement l'exécutif à la région.
Pour sa défense, la SNCF par la voix de son Président Guillaume Pépy plaide... l'erreur de calcul. En clair, les prévisions sur le nombre de départs à la retraite n'étaient pas bonnes. Voilà pourquoi faute de bras suffisants, à partir du 4 avril, des liaisons seront supprimées. 2 entre Saint-Etienne et Firminy, 3 entre Saint-Etienne et Montbrison et 8 entre Saint-Etienne et Roanne.
La direction affirme avoir sélectionné les horaires les moins impactant et dérangeant pour les voyageurs. Pas de quoi rassurer l'exécutif à la Région. Le vice-président en charge des Transports Patrick Mignola s'insurge, estimant que la SNCF ne remplit pas ses engagements dans le cadre de la convention signée par les deux parties. La prochaine convention qui s'étend sur 2017-2022 n'a pas encore été paraphée. Face à cette situation, la Région demande donc une compensation financière à la SNCF... Une indemnisation qui pourrait aller de 15 à 20 millions d’Euros.
Précisons qu'au quotidien, 1.200 trains circulent dans la grande région Avergne-Rhône-Alpes.
Plusieurs liaisons concernées dans la Loire
Pour sa défense, la SNCF par la voix de son Président Guillaume Pépy plaide... l'erreur de calcul. En clair, les prévisions sur le nombre de départs à la retraite n'étaient pas bonnes. Voilà pourquoi faute de bras suffisants, à partir du 4 avril, des liaisons seront supprimées. 2 entre Saint-Etienne et Firminy, 3 entre Saint-Etienne et Montbrison et 8 entre Saint-Etienne et Roanne.
La Région demande une forte compensation financière
La direction affirme avoir sélectionné les horaires les moins impactant et dérangeant pour les voyageurs. Pas de quoi rassurer l'exécutif à la Région. Le vice-président en charge des Transports Patrick Mignola s'insurge, estimant que la SNCF ne remplit pas ses engagements dans le cadre de la convention signée par les deux parties. La prochaine convention qui s'étend sur 2017-2022 n'a pas encore été paraphée. Face à cette situation, la Région demande donc une compensation financière à la SNCF... Une indemnisation qui pourrait aller de 15 à 20 millions d’Euros.
Précisons qu'au quotidien, 1.200 trains circulent dans la grande région Avergne-Rhône-Alpes.