Municipales : raz-de-marée de la droite dans cinq grandes villes du département
31 mars 2014 à 12h05 par Carine
Les urnes ont rendu leur verdict ce dimanche. La Loire connait le nom de ses nouveaux maires. Les communes ligériennes remportées par la gauche en 2008 n’ont pas résisté à la vague bleue qui a déferlé cette année en France. Cinq des six villes stratégiques du département reviennent aux mains de l’opposition. Cap à droite à Saint-Étienne, Roanne, Montbrison, Saint-Chamond et Roche-la-Molière...
Saint-Étienne : le candidat UMP/UDI, Gaël Perdriau, est élu maire avec 47% des voix et rafle la mairie à l’édile socialiste sortant, Maurice Vincent, second avec 40,5% des suffrages devant la tête de liste frontiste, Gabriel de Peyerecave (11,7%).
Roanne : Yves Nicolin partait avec pas mal d’avance. Sans grande surprise compte tenu de son score au 1er tour, l’ancien édile UMP récupère son fauteuil de maire en totalisant 51% des votes contre 34,5% en faveur de Laure Déroche, maire socialiste sortante.
Montbrison : scénario similaire à Montbrison où Christophe Bazile, candidat de l’opposition, l'emporte largement (53%) en recueillant plus de 13 points de plus que la pensionnaire de la mairie, Liliane Faure (PS).
Saint-Chamond : la cité couramiaude, aussi, bascule à droite. Hervé Reynaud, candidat divers droite, l’emporte avec un écart de voix important (50% des suffrages contre 37% en faveur de Philippe Kizirian, l’ancien édile socialiste).
Dans les autres communes... A Andrézieux-Bouthéon, le maire divers droite sortant, Jean-Claude Shalk, repart pour 6 ans de mandat. A Roche-la-Molière, c’est le Centre qui s'est imposé. La tête de liste UDI, Eric Berlivet, prend la municipalité rouchonne après 25 ans de règne à gauche. Finalement dans les points chauds du département, seules Sorbiers et Firminy ont résisté à la déferlante bleue. Les électeurs sorbérans et appelous ont renouvelé leur confiance à Raymond Joassard (maire divers gauche sortant) et Marc Petit, édile communiste qui a totalisé 5 points de plus que son adversaire UMP, Dino Cinieri.
En bref en France, la gauche a perdu 155 villes de plus de 9000 habitants. Seuls lots de consolation pour la majorité socialiste, le maintien de la gauche à la tête des mairies de Lyon, Paris et Lille. Autres enseignements : la percée du FN. Le parti de Marine Le Pen a transformé l’essai en s’emparant d'une douzaine de villes. Du jamais vu... Et enfin l’abstention qui a battu un nouveau record : 38% des électeurs ne sont pas allés voter ce dimanche.
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Saint-Étienne : le candidat UMP/UDI, Gaël Perdriau, est élu maire avec 47% des voix et rafle la mairie à l’édile socialiste sortant, Maurice Vincent, second avec 40,5% des suffrages devant la tête de liste frontiste, Gabriel de Peyerecave (11,7%).
Roanne : Yves Nicolin partait avec pas mal d’avance. Sans grande surprise compte tenu de son score au 1er tour, l’ancien édile UMP récupère son fauteuil de maire en totalisant 51% des votes contre 34,5% en faveur de Laure Déroche, maire socialiste sortante.
Montbrison : scénario similaire à Montbrison où Christophe Bazile, candidat de l’opposition, l'emporte largement (53%) en recueillant plus de 13 points de plus que la pensionnaire de la mairie, Liliane Faure (PS).
Saint-Chamond : la cité couramiaude, aussi, bascule à droite. Hervé Reynaud, candidat divers droite, l’emporte avec un écart de voix important (50% des suffrages contre 37% en faveur de Philippe Kizirian, l’ancien édile socialiste).
Dans les autres communes... A Andrézieux-Bouthéon, le maire divers droite sortant, Jean-Claude Shalk, repart pour 6 ans de mandat. A Roche-la-Molière, c’est le Centre qui s'est imposé. La tête de liste UDI, Eric Berlivet, prend la municipalité rouchonne après 25 ans de règne à gauche. Finalement dans les points chauds du département, seules Sorbiers et Firminy ont résisté à la déferlante bleue. Les électeurs sorbérans et appelous ont renouvelé leur confiance à Raymond Joassard (maire divers gauche sortant) et Marc Petit, édile communiste qui a totalisé 5 points de plus que son adversaire UMP, Dino Cinieri.
En bref en France, la gauche a perdu 155 villes de plus de 9000 habitants. Seuls lots de consolation pour la majorité socialiste, le maintien de la gauche à la tête des mairies de Lyon, Paris et Lille. Autres enseignements : la percée du FN. Le parti de Marine Le Pen a transformé l’essai en s’emparant d'une douzaine de villes. Du jamais vu... Et enfin l’abstention qui a battu un nouveau record : 38% des électeurs ne sont pas allés voter ce dimanche.
- Retrouvez tous les résultats dans les principales communes ligériennes ici.
- Les réactions des principaux vainqueurs :
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