44 personnes ont passé la nuit en garde-à-vue après l'acte 5 des gilets jaunes à Saint-Etienne
Publié : 16 décembre 2018 à 17h11 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
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MàJ - lundi 17 décembre - 6h21
Sur les 53 personnes interpellées samedi après-midi en marge de la manifestation de « gilets jaunes » qui a rassemblé 1.360 personnes à Saint-Etienne, selon la police, 44 ont été placées en garde-à-vue durant la nuit. Moins d’une dizaine étaient encore en garde-à-vue au commissariat central de Saint-Etienne dimanche à la mi-journée. Une demi-douzaine d’autres, dont trois mineurs, ont reçu des convocations pour être jugés dans les prochains mois. Le reste a été remise en liberté, indique le parquet de Saint-Etienne.
Lors d’un bilan de cette manifestation dans les rues de Saint-Etienne, le Préfet de la Loire, Evence Richard, a déclaré dimanche que « la violence s’est exprimée vis-à-vis des forces de l’ordre de façon bien supérieure à celle la semaine dernière lorsque des bandes de jeunes s’étaient livrées à des destructions de mobilier public, des pillages de magasins et s’étaient confrontées de manière « ludique » avec les policiers et gendarmes mobiles dans le centre-ville ».
« Parmi les manifestants d’hier, environ 150 appartenaient à l’ultra-gauche et étaient venus avec des équipements de protection et du matériel pour lancer des projectiles sur les forces de l’ordre », a expliqué le représentant de l’Etat, précisant que six blessés légers étaient à déplorer dans les rangs de ces derniers, et au moins un parmi les manifestants.
Il a indiqué l’effectif des forces de l’ordre présentes sur Saint-Etienne était de « 320 policiers et gendarmes, montés à 390 dans le courant de l’après-midi (…) avec l’appui d’un hélicoptère en fin d’après-midi ».
Le Préfet vise le maire de Saint-Etienne
Le préfet de la Loire a par ailleurs fait état de sa « surprise et de son amertume » vis-à-vis d’élus, notamment le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, sans le citer, qui samedi matin ont rendu visite à des « gilets jaunes ». Estimant que « cela pouvait être perçu comme une forme de soutien à la manifestation de l’après-midi et donc d’incitation à la violence. J’attends plus de responsabilité et de cohérence dans leur attitude », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant ne pas être au courant de la teneur des échanges qui avaient eu lieu.
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