Saint-Etienne : cinq familles Roms attendent sous les fenêtres de la préfecture

Cinq familles Roms, expulsées de leur camp de Côte-Chaude et du parc Sanguedolce il y a quelques jours à Saint-Etienne, attendent une solution de relogement. A l'aube de l'hiver, les associations dont le collectif Pour Agir Ensemble réclament un hébergement d'urgence et en appellent aux autorités compétentes.

Place Jean Jaurès le jour, place Jacquard la nuit

"Ce n'est absolument pas insurmontable" estime Yves Scanu. "Il suffit de les loger et d'avoir un accompagnement social pour les aider à s'insérer". Le collectif Pour Agir Ensemble connaît bien ces roumains, pour la plupart de jeunes couples avec enfant de 8 mois, 1 an, 4 ans ou 6 ans. Ils vivent à Saint-Etienne depuis 2011, et depuis leur expulsion, errent dans le centre-ville. Sous les fenêtres de la Préfecture le jour et dans un coin de la place Jacquard la nuit. Leur situation sanitaire est déplorable selon les associations qui cherchent des solutions.

Situation à l'étude

La préfecture de la Loire, de qui dépend leur relogement, nous fait savoir que leur situation administrative est pour l'instant à l'étude. "Nous ne pouvons loger que les personnes qui ont un droit au séjour ou celles en situation de grande vulnérabilité", explique le préfet Evence Richard. C'est le cas pour deux femmes enceintes, et un père de famille sorti de l'hôpital.

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