Andrézieux-Bouthéon : KTK Seats à l'heure chinoise
8 mars 2018 à 8h44 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Un groupe de quelque 25 salariés de KTK Seats (ex-Saira Seats) à Andrézieux-Bouthéon s'est envolé pour la Chine ce mardi. D’ici avril, ils seront une centaine, soit la quasi-totalité du personnel du fabricant de sièges pour le ferroviaire, à avoir visité sur leur temps de travail les usines du groupe de 10.000 salariés qui les a racheté en novembre dernier. Un voyage dont l’objectif est aussi de faire du tourisme dans « l’empire du Milieu ». Une démarche qui traduit la volonté du nouvel actionnaire : le personnel de sa première usine européenne doit s’imprègner de la culture chinoise. C’est ce que nous confie un cadre de KTK Seats.
De 2010 à 2017, la société appartenait au groupe italien Tosoni qui a failli faire couler l’usine d’Andrézieux et ses 110 salariés. Les nouveaux actionnaires, eux, se sont engagés à ne licencier personne pendant cinq ans. Mieux, ils ont même accordé au personnel une augmentation de salaire de 3% en début d’année. L’entreprise ligérienne compte désormais dans ses rangs un directeur général délégué chinois et une directrice administrative et financière franco-chinoise. Et elle a lancé le recrutement de 25 personnes, auxquelles s’ajouteront des ingénieurs chinois qui rejoindront le bureau d’études dans les prochaines semaines.
Ces derniers mois, l’équipementier ferroviaire de Changzhou, qui veut faire de la région stéphanoise sa tête de pont en Europe, n’a pas lésiné sur la dépense pour faire aboutir son projet, avec un investissement global d’environ 25 millions d’euros largement engagé. Outre 7 millions pour l’achat des actions, il a déjà injecté 5 millions dans la trésorerie de l’entreprise et s’apprête à consacrer un montant équivalent au règlement du passif laissé par ses prédécesseurs. L’entreprise va également à investir dans l’outil de production et à lancer dans les prochains mois un doublement de sa surface, qui dépassera alors les 10.000 mètres carrés, à proximité de la piste de l’aéroport de Saint-Etienne.
Les 110 salariés reviennent de loin
De 2010 à 2017, la société appartenait au groupe italien Tosoni qui a failli faire couler l’usine d’Andrézieux et ses 110 salariés. Les nouveaux actionnaires, eux, se sont engagés à ne licencier personne pendant cinq ans. Mieux, ils ont même accordé au personnel une augmentation de salaire de 3% en début d’année. L’entreprise ligérienne compte désormais dans ses rangs un directeur général délégué chinois et une directrice administrative et financière franco-chinoise. Et elle a lancé le recrutement de 25 personnes, auxquelles s’ajouteront des ingénieurs chinois qui rejoindront le bureau d’études dans les prochaines semaines.
Faire du site stéphanois la tête de pont européenne
Ces derniers mois, l’équipementier ferroviaire de Changzhou, qui veut faire de la région stéphanoise sa tête de pont en Europe, n’a pas lésiné sur la dépense pour faire aboutir son projet, avec un investissement global d’environ 25 millions d’euros largement engagé. Outre 7 millions pour l’achat des actions, il a déjà injecté 5 millions dans la trésorerie de l’entreprise et s’apprête à consacrer un montant équivalent au règlement du passif laissé par ses prédécesseurs. L’entreprise va également à investir dans l’outil de production et à lancer dans les prochains mois un doublement de sa surface, qui dépassera alors les 10.000 mètres carrés, à proximité de la piste de l’aéroport de Saint-Etienne.