ASSE 2 - 2 Dijon : Que de regrets
4 mars 2018 à 0h26 par Anthony Verpillon
Soirée et ressenti paradoxale ce soir, après ce match nul à domicile contre Dijon. Si les Verts poursuivent leur série de six matchs sans défaite, ils peuvent amèrement regretter de ne pas avoir pris les trois points. Les Stéphanois sont encore beaucoup trop dans la réaction.
S'il est un homme qui a pesé de tout son poids sur cette rencontre, c'est bien Robert Béric. Alternant le show et le très froid, voire le glacial, l'attaquant slovène a commencé par s'illustrer avec deux grosses occasions manquées en début de match (5' et 14'). Par deux fois il a loupé son face à face dans un premier quart d'heure largement à l'avantage des Verts devant une équipe dijonnaise - 20è à l'extérieur et pire défense de Ligue 1 - très attentiste. Et absolument contre le cours du jeu, Tavarès profitait d'une glissade de Perrin, pour partir seul au but et tromper Ruffier (0-1, 32'). Les Verts comptaient alors sur ce moment de flottement d'après ouverture du score, pour obtenir un penalty, provoqué par Selnaes - excellent ce soir - et manqué par ... Béric. L'attaquant des Verts qui profitait de son esprit revanchard pour placer ensuite une tête imparable dans la lucarne de Reynet, et réagir de la meilleure des manières avant la mi-temps (1-1, 45'+1).
Et au retour des vestaires, les Verts poussaient de nouveau, à l'image de Selnaes qui prenait sa chance par deux fois, mais butait sur un gardien bourguignon en forme. Et une nouvelle fois, les Verts donnaient le bâton pour se faire battre. Sur un ballon subtilement distillé par Balmont, Saïd plaçait sa tête dans la surface, repoussée dans un premier temps par Ruffier, mais qui retombait dans ses filets avec la sphère finalement (1-2, 55'). Un coup de froid, bien vite évacué avec la frappe de 25m de Béric, esseulé à l'entrée de la surface et qui profitait d'un Reynet aveuglé au départ du ballon (2-2, 62'). On s'attendait donc à une dernière demi-heure de folie, pourtant ce sont les dijonnais qui jouaient bien les coups et tentaient des attaques décomplexées. Au contraire, les Verts manquaient constamment le dernier geste dans les trente mètres adverses et restaient donc muets jusqu'au coup de sifflet final.
Si le point pris la semaine dernière dans le Derby avait des allures de victoire, celui-ci laisse un goût amer. Sûr qu'il faudra aller chercher au moins 1 point à Rennes la semaine prochaine, pour rester au contact des équipes qui joueront la course à l'Europe en fin de championnat.
Béric a tout loupé ou presque en première période
S'il est un homme qui a pesé de tout son poids sur cette rencontre, c'est bien Robert Béric. Alternant le show et le très froid, voire le glacial, l'attaquant slovène a commencé par s'illustrer avec deux grosses occasions manquées en début de match (5' et 14'). Par deux fois il a loupé son face à face dans un premier quart d'heure largement à l'avantage des Verts devant une équipe dijonnaise - 20è à l'extérieur et pire défense de Ligue 1 - très attentiste. Et absolument contre le cours du jeu, Tavarès profitait d'une glissade de Perrin, pour partir seul au but et tromper Ruffier (0-1, 32'). Les Verts comptaient alors sur ce moment de flottement d'après ouverture du score, pour obtenir un penalty, provoqué par Selnaes - excellent ce soir - et manqué par ... Béric. L'attaquant des Verts qui profitait de son esprit revanchard pour placer ensuite une tête imparable dans la lucarne de Reynet, et réagir de la meilleure des manières avant la mi-temps (1-1, 45'+1).
Les deux monuments de l'ASSE, coupables sur les buts dijonnais
Et au retour des vestaires, les Verts poussaient de nouveau, à l'image de Selnaes qui prenait sa chance par deux fois, mais butait sur un gardien bourguignon en forme. Et une nouvelle fois, les Verts donnaient le bâton pour se faire battre. Sur un ballon subtilement distillé par Balmont, Saïd plaçait sa tête dans la surface, repoussée dans un premier temps par Ruffier, mais qui retombait dans ses filets avec la sphère finalement (1-2, 55'). Un coup de froid, bien vite évacué avec la frappe de 25m de Béric, esseulé à l'entrée de la surface et qui profitait d'un Reynet aveuglé au départ du ballon (2-2, 62'). On s'attendait donc à une dernière demi-heure de folie, pourtant ce sont les dijonnais qui jouaient bien les coups et tentaient des attaques décomplexées. Au contraire, les Verts manquaient constamment le dernier geste dans les trente mètres adverses et restaient donc muets jusqu'au coup de sifflet final.
Si le point pris la semaine dernière dans le Derby avait des allures de victoire, celui-ci laisse un goût amer. Sûr qu'il faudra aller chercher au moins 1 point à Rennes la semaine prochaine, pour rester au contact des équipes qui joueront la course à l'Europe en fin de championnat.