ASSE : les Verts bientôt sous pavillon Emiratis ? "Des rumeurs sans fondement", répond le club
28 septembre 2018 à 9h28 par Anthony Verpillon
MàJ - 10h56
Selon l'Equipe de ce vendredi 28 septembre, des négociations auraient été entamées avec un riche particulier des Emirats. Quatre mois après l'échec de l'américain PEAK6, c'est donc un autre dossier de rachat qui pourrait s'ouvrir cet automne.
Une offre bouclée cet automne ?
Ce particulier, membre de l'une des dix familles les plus riches du pays, aurait mandaté, selon le journal, un cabinet d'avocat parisien pour acheter un club de football à hauteur de 50 millions d'euros. Ce qui correspond à la valeur de l'AS Saint-Etienne. Ce cabinet serait donc entrée en contact avec la banque Lazard - en charge du dossier stéphanois depuis quelques années maintenant. Mais au vu de la revalorisation des droits télé, toujours selon l'Equipe, le duo d'actionnaires Romeyer-Caïazzo demanderait 75 millions d'euros. L'hypothétique repreneur aurait fixé un ultimatum : signer la vente à la mi-octobre pour 55 millions d'euros maximum. Dans le cas contraire, il se tournerait vers des clubs espagnols.
Le démenti du Club dans un communiqué
A 10h40, l'ASSE publiait ce communiqué sur son site internet :
L’AS Saint-Etienne déplore encore une fois que des articles concernant la vente du club soient publiés le jour d’un match contre l’AS Monaco. Lors de la précédente rencontre de championnat face à cet adversaire, le 12 mai dernier, Jérôme de Bontin, dont on connaît les liens d’amitié avec la Principauté, avait nié être à l’origine de certaines rumeurs, ce qui n’avait pas convaincu les dirigeants. Cette fois-ci, il n’apparaît plus masqué et accorde une interview négative alors que l’ASSE s’apprête à disputer un nouveau match important contre l’AS Monaco.
Le projet présenté par Jérôme de Bontin n’apportait pas de garanties suffisantes pour assurer la pérennité de l’ASSE et lui permettre d’élever son niveau d’ambition.
Le club n’est pas à vendre et aucun contact n’existe avec des repreneurs crédibles. Personne n’est autorisé à s’exprimer au nom des actionnaires qui ont, comme seul souci, de protéger l'ASSE. Le club entend rester concentré sur ses enjeux sportifs plutôt que de cautionner des rumeurs sans fondement.