ASSE / Nice : un effectif quasi-complet et un affront à laver

4, 8, 24, 26, 36, 39, 75, 86. Ce ne sont pas les numéros du loto de ce vendredi soir (il y en aurait un de trop de toute façon). Ce sont les minutes auxquelles l'ASSE a encaissé un but niçois le 20 septembre dernier, lors de la manche Une. 8/0. Une humiliation qui restera pour l'éternité.

C'est déjà cet affront que les Verts devront laver demain. Question de fierté. Mais c'est aussi une rencontre qu'il faudra remporter (ou ne pas perdre). Question de maintien. Cette affiche, les Verts ont pourtant pu la préparer sereinement, avec le soutien de leur public à l'Etrat en cette période de vacances. Ils étaient environ 150 supporters au centre d’entrainement, ce jeudi. Et tous le savent : ce rendez-vous à Geoffroy-Guichard est (encore) crucial dans la course au maintien. Histoire de bien préparer les 2 prochains rendez-vous (Le Havre, puis Montpellier, à l'extérieur), qui eux, seront carrément vitaux.

Mais avant cela, il y a donc Nice et Eirik Horneland n’a pas hésité à revenir sur la déroute du match aller sur la promenade des Anglais, qui doit servir à ses hommes. "Perdre 8/0, c’est difficile à accepter, mais il y a forcément un sentiment de revanche". Et pour cette revanche, le Norvégien de 49 ans pourra compter sur presque toutes ses forces vives.

Au rayon des retours, celui de Dennis Appiah est acté. Le latéral droit a manqué les 2 derniers matchs. Dans une moindre mesure, étant donné ses difficultés, Pierre Cornud est aussi disponible. L’international australien Ben Old a également repris avec l’ensemble de l’équipe cette semaine, mais ne postule pas. Victime d’une entorse à un genou, le milieu de 23 ans pourrait faire son retour "prochainement" a indiqué l’entraineur norvégien. "On espère pouvoir compter sur lui d’ici 3 à 4 semaines". Ibrahima Wadji est lui encore et toujours (surtout toujours) "out".

Préservé ce jeudi, Yvann Maçon a été "laissé au repos par précaution". De quoi laisser plusieurs options à Eirik Horneland. Elles ne seront pas de trop face à un adversaire, qui, sans faire de bruit, s'est installé sur le podium du championnat.