ASSE : pourquoi autant de blessures musculaires ?
6 octobre 2016 à 0h26 par Timothée Maymon
19 blessures en 14 matches. C’est le bilan de l’ASSE depuis le début de saison. Et sur ces 19 blessures, 18 sont de nature musculaire : claquages, contractures, déchirures, mollets, cuisses, ischio-jambiers. Tout y passe. Cette hécatombe pourrait, si elle était moindre, être mise sur le compte de la fameuse "faute à pas de chance" .Mais avec une blessure toutes les 70 minutes en moyenne, la thèse ne tient pas. Quelque chose ne va pas à Saint-Etienne. Le club a mollement avancé l’hypothèse des matches à répétition joués et arrachés à la 90ème minute de jeu.
En clair, l’impossibilité de gérer les fins de match forcerait les joueurs à tirer sur les organismes. Là encore, les observateurs ne sont pas preneurs. Pourtant, en interne, l’enquête est lancée et au-delà de préoccuper Christophe Galtier à l’heure de faire ses feuilles de match, la situation ulcère l’entraîneur qui bout de ne pouvoir jouir de la belle équipe qu’il s’est construite cet été.
Etrangement, dans le spectre des possibles explications à ces blessures, n’apparait pas le préparateur physique Thierry Cotte. Les compétences de ce professeur d’EPS au service du club de longue date, proche de Galtier et de Romeyer, ne sont pas remises en cause. En tout cas, officiellement. Cotte est d’ailleurs régulièrement soutenu par ses supérieurs.
Puisque le préparateur n’y est pour rien, permettez-nous d’avancer une hypothèse. Les blessures musculaires à l’ASSE ne sont pas nouvelles. La saison dernière a déjà vu beaucoup de joueurs sur le flanc pour cette raison. Et ce qui a changé entre la saison 2014/2015 et la saison dernière, c’est l’utilisation d’une chambre de cryothérapie à L’Etrat (installée au printemps 2014), qui doit permettre aux joueurs de récupérer plus vite. Trop vite? Le système serait-il trop violent pour l’organisme ? ( l’accumulation des variations de température rapide n’a-t-elle pas tendance à fragiliser les fibres musculaires?) Une piste comme une autre.
Les Verts à l'entraînement à Geoffroy-Guichard / Photo ACTIV RADIO
Le préparateur physique en cause ?
En clair, l’impossibilité de gérer les fins de match forcerait les joueurs à tirer sur les organismes. Là encore, les observateurs ne sont pas preneurs. Pourtant, en interne, l’enquête est lancée et au-delà de préoccuper Christophe Galtier à l’heure de faire ses feuilles de match, la situation ulcère l’entraîneur qui bout de ne pouvoir jouir de la belle équipe qu’il s’est construite cet été.
Etrangement, dans le spectre des possibles explications à ces blessures, n’apparait pas le préparateur physique Thierry Cotte. Les compétences de ce professeur d’EPS au service du club de longue date, proche de Galtier et de Romeyer, ne sont pas remises en cause. En tout cas, officiellement. Cotte est d’ailleurs régulièrement soutenu par ses supérieurs.
Ou peut-être la cryothérapie ?
Puisque le préparateur n’y est pour rien, permettez-nous d’avancer une hypothèse. Les blessures musculaires à l’ASSE ne sont pas nouvelles. La saison dernière a déjà vu beaucoup de joueurs sur le flanc pour cette raison. Et ce qui a changé entre la saison 2014/2015 et la saison dernière, c’est l’utilisation d’une chambre de cryothérapie à L’Etrat (installée au printemps 2014), qui doit permettre aux joueurs de récupérer plus vite. Trop vite? Le système serait-il trop violent pour l’organisme ? ( l’accumulation des variations de température rapide n’a-t-elle pas tendance à fragiliser les fibres musculaires?) Une piste comme une autre.
Les Verts à l'entraînement à Geoffroy-Guichard / Photo ACTIV RADIO