Assises de la Loire : un Roannais jugé pour la mort d'un jeune homme en 2012
Publié : 10 décembre 2014 à 8h09 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Ouverture ce mercredi du procès devant la Cour d’Assises de la Loire, à Saint-Etienne, d’un Roannais d’une vingtaine d’années. Il jugé pour la mort d’un jeune homme il y a deux ans et demi roué de coups lors d’une altercation. Les faits s’étaient déroulés dans le centre de Roanne. C’était le 24 mars 2012, au petit matin : un jeune homme de 27 ans était retrouvé inanimé sous un proche de la rue Brison à Roanne, à côté d’une agence bancaire… Transféré dans un état grave au CHU de Saint-Etienne, la victime succombera à ses blessures dix jours plus tard. L’enquête et les nombreux appels à témoins ont permis par la suite d’établir les circonstances du décès. Le jeune homme a été pris à partie par un groupe de six individus.
Parmi eux, un seul se retrouve dans le box des accusés aujourd’hui. Il a 21 ans et c’est lui qui est suspecté d’avoir donné plusieurs coups à la tête de la victime. Le procès qui se tient durant trois jours devra répondre à plusieurs questions : y avait-il un contentieux entre la victime et son agresseur ? Les coups reçus sont-ils à l’origine du décès ? Les 5 autres protagonistes mis en examen dans cette affaire seront jugés ultérieurement pour « non-assistance à personne en danger ». Aussitôt écroué après avoir été identifié, le principal suspect est donc jugé pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner ». Un crime passible de 15 ans d’emprisonnement. Le verdict est attendu vendredi.
Parmi eux, un seul se retrouve dans le box des accusés aujourd’hui. Il a 21 ans et c’est lui qui est suspecté d’avoir donné plusieurs coups à la tête de la victime. Le procès qui se tient durant trois jours devra répondre à plusieurs questions : y avait-il un contentieux entre la victime et son agresseur ? Les coups reçus sont-ils à l’origine du décès ? Les 5 autres protagonistes mis en examen dans cette affaire seront jugés ultérieurement pour « non-assistance à personne en danger ». Aussitôt écroué après avoir été identifié, le principal suspect est donc jugé pour « coups et blessures ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner ». Un crime passible de 15 ans d’emprisonnement. Le verdict est attendu vendredi.