Comment le SDIS de la Loire s'organise pour aider les pompiers des autres départements ?

Pas de feux de forêt ce weekend à Aix-en-Provence, malgré le risque élevé. Pourtant les pompiers du SDIS 42 se tienent prêts à intervenir. 20 d'entre eux sont déjà sur place depuis le 15 août. Ils resteront une semaine à l'école nationale supérieure des officiers sapeurs-pompiers d'Aix-en-Provence.

Groupement d'intervention de feux de forêt

Ces unités font des allers-retours de la Loire jusqu'aux départements où le risque d'incendie est élevé, et ce, depuis le début de l'été. Une colone appellée "Sud-Est Charlie" a été constituée avec le volontaires du SDIS de la Loire, mais aussi de l'Isère et de Haute-Savoie et envoyée sur place. "Il est préférable qu'on soit déjà postés dans le sud, prêts à intervenir, que de rester chacun dans nos SDIS", reconnait le lieutenant Karine Joubart, qui est à la tête du groupement pour la semaine. "On donne nos disponibilités, et on sait qu'on peut être envoyé pendant une semaine. Alors il faut penser à tout : des pansements pour les ampoules, de l'eau et aussi un oreiller, car on ne sait pas où on va dormir, ça peut être dans un gymnase", racontre Karine Joubart.

Finalement, aucun feu ne s'est déclaré ni samedi, ni dimanche. La colone "Sud-est Charlie" est donc restée à l'école nationale supérieure des officiers sapeurs-pompiers où elle s'est entrainée. Mais ce même dispositif avait été déployé début août, où un incendie dans l'Aude qui avait ravagé plus de 16 000 hectares. "Il y a de plus en plus de feux, ces dernières années, et pas seulement dans le bassin méditerranéen, comme c'était le cas avant. En tant que pompier, je me sens utile. Il y a toujours une petite appréhension quand on part : on ne sait pas ce qu'on va trouver. Mais on est formés pour cela, et une fois sur le terrain, on n'a pas le temps de réfléchir."