Les députés adoptent en première lecture l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution

24 novembre 2022 à 17h30 par Clémence Dubois Texereau

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La question de l'interdiction de la corrida sera notamment évoquée.

Deux propositions de loi de la France insoumise débattues ce jeudi à l'Assemblée nationale. D'abord, le projet de loi pour faire interdire la corrida va passer devant les députés. Texte qui émane du député Aymeric Caron. La commission des lois a émis un avis négatif sur le sujet. Le gouvernement a déjà pris position sur ce sujet et affirmé qu'il fallait "respecter ce qui fait l'identité de certains territoires, que l'on apprécie ou non la corrida". 

Le Chef de l'Etat Emmanuel Macron a lui indiqué que l'interdiction de la corrida "n'était pas le sujet du moment" mais prône toutefois "'un échange, une conciliation" sur le sujet. 

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Le député de la France Insoumise Aymeric Caron a décidé de retirer sa proposition de loi qui visait à interdire la corrida, "regrettant le manque de courage" des députés. 

"Je dois bien me rendre à l'évidence. Nous ne pourrons pas abolir la corrida en France aujourd'hui", a avancé le député insoumis, dénonçant "l'obstruction" de ses opposants.

Inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution 

Autre sujet qui doit être abordé ce jeudi par les parlementaires : la question de l'inscription de l'IVG dans la Constitution. Une proposition qui émane des récents événements à l'international, notamment aux États-Unis où la Cour Suprême est revenue sur l'arrêt Roe v. Wade

La commission des lois a soutenu le texte la semaine dernière. 

La France insoumise, la gauche et la majorité se sont mis d'accord sur une formulation commune pour inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution, on pourra lire dans l’article 66 :

"La loi garantit l'effectivité et l'égal accès au droit à l'interruption volontaire de grossesse".

Malgré son adoption à l'Assemblée nationale, la proposition de loi a peu de chance d'être intégrée à la Constitution, car elle doit désormais passer entre les mains des sénateurs.


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