Enquête sur les drogues et les piqûres en boîtes de nuit : Quelles sont les solutions mises en place ?

2 mai 2022 à 13h40 par Nicolas Georgeault

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De plus en plus de cas de piqûres et de personnes droguées dans les bars, les concerts et les boîtes de nuits sont recensées en France. Nous avons enquêté sur le sujet et notamment sur les solutions mises en place pour faire face au phénomène. 



Les boîtes de nuits renforcent leur protection


« On avait des contrôles à l’entrée qui vont être renforcés avec des détecteurs de métaux » explique Séraphin Duarte, le responsable du Must, une boîte de nuit à Bellegarde-en-Forez : « On est en train d’en acheter plusieurs » précise-t-il. Boualem Yakoubi, le gérant du Nautilus, une boîte de nuit à Saint-Etienne et président du monde de la nuit UMIH42 est aussi particulièrement vigilant aux contrôles : « nos équipes de sécurité sont complètement briefées. On fait très attention aux jeunes filles qui repartent un peu alcoolisées » mais pour lui « détecter une petite aiguille on n’y arrive pas. » Séraphin Duarte admet que c'est « difficile à détecter » mais il ajoute que « les seringues se détectent avec les détecteurs de métaux lorsqu’ils sont de bonnes qualités. »  


Pour Boualem Yakoubi la solution passe par la vidéosurveillance « toutes nos entrées et sorties sont filmées. Les vidéos sont archivées, en cas de problème on est en capacité d’identifier la personne qui serait passée par là. [...] on a pris des caméras spécifiques qui ne sont pas troublées par les jeux de lumières ce qui nous permet d’identifier les visages. »


Au T dansant qui a reçu

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Les caches-verres plébiscités


« J’ai investi dans des caches-verres » explique le directeur du T Dansant qui « ne voit pas » ce qu’il peut faire de plus admettant qu’« au niveau des piqûres il va falloir trouver des solutions. » La boîte de nuit le Must a aussi récemment « commandé les cups "NO GHB" et regarde pour « des pailles qui deviennent fluorescentes s’il y a une drogue dans le verre » précise Séraphin Duarte.   


Le public qui fréquente les boîtes de nuit commence aussi à être alerté sur le sujet, la Présidente de la Fédération des Associations de Saint-Etienne Étudiantes, Alexia Roche explique qu’« une démarche de sensibilisation est faite, la première chose que l’on a faite c’est de se procurer des capuchons de verre pour les donner à nos associations qui peuvent ensuite les distribuer à leurs étudiants. »



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