L’eau minérale Badoit étend ses sources en eau avec deux futurs forages
Publié : 18 juillet 2025 à 6h56 par Samuel Reynaud
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Avec des sources en eau minérales de moins en moins importantes, l’entreprise baldomérienne recherche la stabilité de son activité. Ce mercredi 17 juillet, Badoit et le groupe Danone, dont elle est une filiale, ont annoncé avoir trouver un accord avec la Communauté de communes de Forez-est et le SIVAP. Il s’agit d’une convention public-privé pour l’exploitation de 2 sources d’eau à Bellegarde-en-Forez et Saint-André-Le-Puy à partir de 2027.
Plus de points d’eau pour plus de repos ! L’entreprise ligérienne a annoncé deux futures ressources d’eau minérales exploitables d’ici 2027, avec un total de bientôt 12 sources d’exploitations. Afin de faire face à la diminution de la ressource, l’entreprise et sa société mère Danone ont conclu une convention « public-privé » avec la Communauté de communes de Forez-est et le SIVAP, des acteurs publics donc, pour exploiter les ressources en eau tout en garantissant un approvisionnement aux habitants.
" Il y a 5 ou 6 ans en arrière, face au changement climatique, on s’est dit qu’il faut aller plus loin pour garantir la recharge de la nappe, avec une volonté de diversifier nos points de captage dans la nappe afin de pouvoir toujours prélever en respectant l’évolution naturelle si le changement climatique impactait certains secteurs. On s’est rendu compte que les acteurs publics captaient de la ressource d’eau profonde dans le secteur nord-ouest de la nappe alors plutôt que faire de nouveaux forages, tout le projet a consisté à discuter ensemble sur comment nous pouvions cogérer les forages existants. Il était important que cette ressource réponde aux critères de Badoit mais qu’en même temps les habitants puissent continuer à avoir de l’eau " explique Cathy le Hec, directrice des sources d’eau minérale chez Danone.
La recherche d’un équilibre entre deux objectifs
"On est en train de travailler la pérennisation de l’activité économique tout en préservant les ressources en eau, ce qui est extrêmement important. Badoit rejoint deux problématiques avec lesquelles on doit trouver un équilibre. La première, c’est la préservation de la ressource en eau, le besoin de sécuriser la ressource en eau. La sécurisation signifie la pérennisation de la capacité à utiliser de l’eau et d’en avoir. La deuxième problématique, c’est au niveau économique : Badoit emploie plus de 180 personnes, c’est une renommée patrimoniale, nationale voir internationale très importante. Le rôle de l’Etat est de ménager l’équilibre entre les deux : l’eau doit être préservée pour les activités humaines en premier, puis l’activité économique passe après afin de garantir des emplois et des recettes pour les collectivités. " détaille Alexandre Rochatte, préfet de la Loire.
Les sources devraient être exploitables en 2027. Badoit utilisera les sources en respectant avec les besoins des habitants de la communauté de communes.. L’entreprise aura une redevance envers les communes. Le projet s’élève à 10 millions d’euros.
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