La mort inattendue du nourrisson touche 300 bébés par an en France

Une campagne de prévention en collaboration avec le CHU de Saint-Étienne et la STAS. Cette semaine, les soignants alertent sur la mort inattendue du nourrisson. Ce phénomène touche 300 nouveau-nés, chaque année, en France. Soit l'équivalent d'une quinzaine de classes de maternelle.

"Quasiment deux tiers de ces décès sont évitables, parce qu'ils surviennent à cause de conditions défavorables de couchage, obstruant les voies respiratoires", explique le Professeur Patural, pédiatre à l'hôpital Nord de Saint-Étienne. Et d'ajouter : "Il faut un couchage sécurisé. C'est à dire un environnement sécurisé, dans une turbulette sans drap ni couverture, ni objet dans l'environnement proche du bébé. Un lit à barreaux, un matelas assez ferme, pour éviter qu'il s'y enfonce. On enlève aussi tout ce qui est cale-bébé pour ne pas que l'enfant se retourne dans son sommeil. Et bien évidemment, il faut toujours coucher le nouveau-né sur le dos, avec les voies aériennes dégagées afin qu'il puisse respirer en toutes circonstances." 

Pour prévenir cette mort inattendue du nourrisson, des affiches sont présentes dans les bus et trams stéphanois. Des messages, 11 au total, sont éparpillés sur ces panneaux de différentes couleurs. "C'est un peu une chasse aux trésors des messages diffusés dans le réseau de la STAS. Trop de messages sur une même affiche noyait parfois le message central, c'est pour cela qu'on a vu les choses autrement cette année." 

Des rencontres sont aussi prévues cette semaine avec des professionnels de santé.