Le SDIS de la Loire met en place un dispositif pour désengorger les urgences
Publié : 22 juillet 2025 à 6h57 par Amandine Rousset
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Ils ne sont plus obligés de conduire les victimes à l’hôpital, mais peuvent les amener dans des centres de soins de proximité. Cette innovation est en place depuis septembre 2024 et devrait se pérenniser d’ici 2026.
L’ARS, le Samu et le SDIS collaborent ensemble. Depuis septembre 2024, un nouveau dispositif de prise en charge des victimes est en place. Les sapeurs-pompiers ne sont plus obligés de les conduire directement à l’hôpital, ils peuvent désormais les amener dans des centres de soins de proximité.
"Comment ça se déroule concrètement sur le terrain ? Lorsque nos équipages de sapeurs-pompiers ont pris en charge une victime, ils adressent un bilan dématérialisé au centre de régulation de réception des appels du Samu de la Loire. Le médecin régulateur juge de l’opportunité d’un transport en milieu hospitalier, ou maintenant avec cette nouvelle option, la possibilité de déposer la victime dans une structure partenaire de proximité. Ensuite le médecin régulateur prend contact avec le médecin de la structure pour voir s’il est en capacité d’absorber la victime ou pas", détaille Gaël Fey, cadre de santé commandant du SDIS 42 et chef du groupement secours et soins d’urgences.
Un dispositif pérennisé d’ici 2026
Parmi les structures partenaires, autrement dit les centres de soins où peuvent être prises en charge les victimes, figurent : la maison de santé pluridisciplinaire d’Usson-en-Forez [la première à avoir fait partie de l’aventure], celle de Charlieu, de Saint-Martin-la-Sauveté, de Pélussin, de Chavanay, de Panissières, de Saint-Germain-Laval, Maclas et le centre de soin non programmé de Feurs. Selon le commandant ligérien, les bénéficiaires de ce dispositif sont au nombre de 3.
"Le premier bénéficiaire est le patient, puisqu’il a une prise en charge médicale de proximité et adaptée à son état de santé. Cela permet un retour à domicile plus rapide et plus aisé car il reste sur son territoire. Le deuxième bénéficiaire est le SDIS 42 dans la mesure où on vient réduire les durées totales d’intervention. Donc cela nous permet d’augmenter la disponibilité opérationnelle de nos agents, notamment pour les volontaires qui représentent 80% des sapeurs-pompiers de la Loire. Et enfin, le dernier bénéfice est pour les centres hospitaliers et leurs centres d’accueil des urgences dans la mesure où on limite l’engorgement de victimes par une alternative."
Aujourd’hui, le dispositif est encore en phase de test, mais pourrait être pérennisé d’ici 2026. L’objectif étant aussi d’étendre le rayonnement à tout le département de la Loire. "On a une colonne vertébrale établi qui suit l’axe Nord-Sud du département, mais nous pensons nous rapprocher des zones où les structures hospitalières sont existantes."
En 11 mois, 23 victimes ont bénéficié de cette innovation.
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