Les élus roannais mobilisés contre les fermetures de classe
5 mars 2012 à 22h03 par La rédaction
Les élus des communes de l’arrondissement de Roanne menacées par des fermetures de classes dans le primaire ont réaffirmé leur mobilisation lundi pour demander un moratoire au président de la République.
Sur les trente-cinq classes de primaires menacées de fermeture par l’inspection académique à la rentrée prochaine dans la Loire, dix-sept concernent le Nord du département. Et les élus des quatorze communes concernées sont bien décidés à ne rien lâcher ! Laure Déroche, maire de Roanne et présidente de l’Union des maires de l’arrondissement de Roanne (Umar), a convoqué la presse lundi pour demander un moratoire comme l’avait promis le président Nicolas Sarkozy pour les écoles primaires lors d’une visite dans la Lozère l’an dernier. Les élus du Roannais ne comprennent pas la volonté de l’inspection académique de les contraindre à fermer des classes alors que tous affirment être au-dessus des seuils fixés par l’Education nationale. Autres arguments avancés par les élus de l’Umar pour pérenniser les classes en question, la démographie favorable portée par les nombreux programmes immobiliers dans la périphérie de Roanne, ainsi que les investissements financiers et humains réalisés ces dernières années.
25 postes menacés dans le Roannais
Parmi les dix-sept classes de primaires menacées – dont trois à Roanne –, celle de l’hôpital de jour pour l’accueil des enfants autistes est particulièrement sensible, puisque c’est la seule de ce genre dans le Nord de la Loire. Jean-Philippe Madani, adjoint de Laure Déroche chargé de l’éducation, a précisé que six postes de remplaçants et deux conseillers pédagogiques devraient également être supprimés à la rentrée prochaine.
Après la mobilisation du samedi 3 mars à Saint-Etienne, les élus roannais se disent prêts à soutenir toute action des parents d’élèves pour se faire entendre, y compris les occupations de classe comme ce fut le cas vendredi dernier à Saint-Jean-Saint-Maurice.
A noter que le conseil départemental de l’Education nationale prévu lundi a été reporté en raison du boycott des syndicats.
Fabien Zaghini
25 postes menacés dans le Roannais
Parmi les dix-sept classes de primaires menacées – dont trois à Roanne –, celle de l’hôpital de jour pour l’accueil des enfants autistes est particulièrement sensible, puisque c’est la seule de ce genre dans le Nord de la Loire. Jean-Philippe Madani, adjoint de Laure Déroche chargé de l’éducation, a précisé que six postes de remplaçants et deux conseillers pédagogiques devraient également être supprimés à la rentrée prochaine.
Après la mobilisation du samedi 3 mars à Saint-Etienne, les élus roannais se disent prêts à soutenir toute action des parents d’élèves pour se faire entendre, y compris les occupations de classe comme ce fut le cas vendredi dernier à Saint-Jean-Saint-Maurice.
A noter que le conseil départemental de l’Education nationale prévu lundi a été reporté en raison du boycott des syndicats.
Fabien Zaghini