Les jeunes médecins généralistes souhaitent se faire entendre dans le cadre de la présidentielle

La lutte contre les déserts médicaux est un sujet sensible et récurrent depuis quelques années. Comment ce déficit de médecins sera t-il gérer ? La question intéresse les patients mais aussi les candidats à la présidentielle. Voilà pourquoi les jeunes médecins regroupés dans un syndicat, ReAGJIR, souhaitent apporter leurs solutions. Ils réclament surtout du dialogue entre les différents partenaires.

Le travail en équipe

Ce n'est pas forcément innovant mais ça marche : le regroupement de personnels de santé en pôle, centre ou maison. Il permet un travail en équipe intelligent et efficace comme le souligne Sophie Auros, présidente du syndicat en Auvergne Rhône-Alpes : "la coordination est optimale pour des patients qui ont des pathologies compliquées". Autre solution : déléguer des tâches aux infirmiers libéraux très proches de leur patients au quotidien. "Partager des compétences avec eux nous correspond. Par exemple sur une plaie chronique d'un diabétique, un relais photo ou téléphonique viendra juste en complément".

Les zones rurales ou semi-rurales attirantes

Les généralistes partant à la retraite conjugué à la baisse des étudiants choisissant cette voie... le résultat est clair. Les contraintes familiales comme l'époux/se qualifié(e) ayant besoin d'être proche d'une ville ne facilite pas l'implantation en campagne. Pourtant, les jeunes généralistes sont attirés : "l'exercice est beaucoup plus intéressant et diversifié dans ces zones". Ils ont le sentiment de souffrir d'une mauvaise presse : "oui nous aimons nos patients et notre métier". Les cinq prochaines années s'annoncent difficile démographiquement. L'ordre des médecins attend une inversion de la courbe des généralistes à partir de 2021. 

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