Les maires des communes vent debout contre la politique du gouvernement
Publié : 18 juin 2018 à 17h00 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
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Plusieurs dizaines de communes de la Métropole Stéphanoise se sont réunies à la mi-journée sous les fenêtres de la Préfecture. Les élus locaux se disent très inquiets du devenir des communes et de leur financement.
Un cimetière en guise de symbole
La-Valla-en-Gier, Saint-Galmier, Saint-Martin-la-Plaine, la Tour-en-Jarez, Sorbiers, La Ricamarie, la Talaudière, Saint-Chamond, Saint-Jean-Bonnefonds, Firminy, La Grand-Croix ou encore Saint-Paul-en-Cornillon… ont répondu à l'appel du président de SEM, Gaël Perdriau qui dénonce "l'attitude d'Emmanuel Macron dont le comportement rappelle celui des monarques absolus". La semaine dernière, 90% des 53 communes ont refusé le processus de contractualisation de l'Etat. Un processus qui impose, en quelque sorte, un contrôle des dépenses. Outre la banderole "Macron m'a tué", un cercueil était déposé sur la place Jean Jaurès, symbolisant le deuil de l'article 72 de la Constitution qui garantit la libre administration des collectivités.
Un cimetière en guise de symbole
La-Valla-en-Gier, Saint-Galmier, Saint-Martin-la-Plaine, la Tour-en-Jarez, Sorbiers, La Ricamarie, la Talaudière, Saint-Chamond, Saint-Jean-Bonnefonds, Firminy, La Grand-Croix ou encore Saint-Paul-en-Cornillon… ont répondu à l'appel du président de SEM, Gaël Perdriau qui dénonce "l'attitude d'Emmanuel Macron dont le comportement rappelle celui des monarques absolus". La semaine dernière, 90% des 53 communes ont refusé le processus de contractualisation de l'Etat. Un processus qui impose, en quelque sorte, un contrôle des dépenses. Outre la banderole "Macron m'a tué", un cercueil était déposé sur la place Jean Jaurès, symbolisant le deuil de l'article 72 de la Constitution qui garantit la libre administration des collectivités.
La baisse des dotations de l'Etat
Saint-Martin-la-Plaine compte 3 800 habitants et son maire Christian Fayolle pointe du doigt 700 000 euros de perte sur 5 ans : "C'est plus d'une année blanche de dotation ! Cela devient très compliqué pour gérer et maintenir une qualité de service public, sans parler du flou artistique sur la taxe d'habitation..." Outre ce cadrage budgétaire, les élus pointent du doigt le mépris des élus locaux : "on a l'impression que ce gouvernement n'a pas conscience du travail effectué au niveau des collectivités. C'est une colère sous forme de condescendance", dénonce le maire de Sorbiers, Raymond Joassard.