L'évêque de Saint-Etienne révèle l'identité du prêtre accusé de pédophilie
4 juillet 2017 à 21h00 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
L'évêque de Saint-Etienne, Monseigneur Sylvain Bataille, a tenu une conférence de presse ce mardi après-midi après les révélations du quotidien 20 Minutes Lyon quelques heures plus tôt. Le prêtre de 84 ans accusé de pédophilie est le Père Régis Peyrard qui a exercé dans les paroisses de La Talaudière, Saint-Just-Saint-Rambert et Sainte-Thérèse du rond-point à Saint-Etienne.
L'évêché a bien été mis au courant de l'affaire lors de son arrivée au diocèse en mars 2016. Depuis, il l'a rencontré à trois reprises et eu plusieurs fois au téléphone : "il reconnait des faits d'attouchements sexuels sur les victimes qui se sont fait connaître : trois hommes âgés de 15-16 ans il y a une trentaine d'années". Selon Monseigneur Bataille, il est "conscient de la gravité de ses faits et les porte douloureusement, mais a des difficultés à se souvenir de tout".
https://twitter.com/ActivRadio/status/882257612779266052
Trois signalements en 2000, 2014 et 2017
Monseigneur Bataille l'assure : "L'Eglise n'était au courant de rien avant l'an 2000". A cette date, le prêtre a été écarté de son ministère et éloigné des enfants mais celui décrit comme un "homme d'une grande culture" suivait toujours des pèlerinages en Terre Sainte avec "des personnes adultes". L’évêché a également suspendu les messes qu'il célébrait le samedi soir à l'Eglise Saint-Louis en mars 2016. Un suivi psychologique lui a été proposé : "Ce travail l'a aidé à regarder la vérité en face". Peut-il y avoir d'autres victimes ? "Cette question m'habite en permanence [...] la cellule d'écoute est ouverte à ceux qui voudraient s'exprimer".
Deux procédures sont en cours : l'une canonique qui peut conduire au retrait du sacerdoce et l'autre civile. Les trois signalements datent de 2000, 2014 et 2017 mais tous étaient classés sans suite.
"Il ne se souvient pas de tout"
L'évêché a bien été mis au courant de l'affaire lors de son arrivée au diocèse en mars 2016. Depuis, il l'a rencontré à trois reprises et eu plusieurs fois au téléphone : "il reconnait des faits d'attouchements sexuels sur les victimes qui se sont fait connaître : trois hommes âgés de 15-16 ans il y a une trentaine d'années". Selon Monseigneur Bataille, il est "conscient de la gravité de ses faits et les porte douloureusement, mais a des difficultés à se souvenir de tout".
https://twitter.com/ActivRadio/status/882257612779266052
Trois signalements en 2000, 2014 et 2017
Monseigneur Bataille l'assure : "L'Eglise n'était au courant de rien avant l'an 2000". A cette date, le prêtre a été écarté de son ministère et éloigné des enfants mais celui décrit comme un "homme d'une grande culture" suivait toujours des pèlerinages en Terre Sainte avec "des personnes adultes". L’évêché a également suspendu les messes qu'il célébrait le samedi soir à l'Eglise Saint-Louis en mars 2016. Un suivi psychologique lui a été proposé : "Ce travail l'a aidé à regarder la vérité en face". Peut-il y avoir d'autres victimes ? "Cette question m'habite en permanence [...] la cellule d'écoute est ouverte à ceux qui voudraient s'exprimer".
Deux procédures sont en cours : l'une canonique qui peut conduire au retrait du sacerdoce et l'autre civile. Les trois signalements datent de 2000, 2014 et 2017 mais tous étaient classés sans suite.