Mondial de rugby : un Stéphanois officie comme speaker à Geoffroy-Guichard
29 septembre 2023 à 15h00 par Nicolas Georgeault
Le match Australie-Portugal, ce dimanche, sera le dernier de Coupe du Monde de rugby à Geoffroy-Guichard. Le stéphanois Jérôme Gallo est le speaker lors des quatre matchs dans le chaudron. Il raconte son métier et cette expérience.
Deux heures avant le coup d’envoi, le speaker est déjà sur la pelouse. « On anime le stade, les tribunes, on envoie les messages, les films » tel que les kiss cam, les fans cam ou les jeux. Puis viennent les hymnes. Et enfin le jeu : « la partie où on doit annoncer les changements, les points » raconte Jérôme Gallo qui forme un binôme avec Anna Belyaeva, la voix anglaise du stade.
Leurs interventions « sont dictées et écrites dans (le) conducteur » par World Rugby, la fédération Internationale organisatrice de l’évènement. « Mais on a beaucoup de liberté ! précise Jérôme Gallo. On peut réécrire les textes, même s’il faut évidemment aller à l’essentiel. Tous les matchs on a un topeur (personne qui annonce les interventions ndlr) qui nous annonce que deux minutes après la pause musicale vous avez telle séquence à lire ou à animer. »
Comment en est-il arrivé là ?
Jérôme Gallo a été sélectionné pour cette Coupe du Monde à Saint-Etienne « au terme de candidature ». Il faut dire que son expérience plaide en sa faveur : le stéphanois entame sa dix-huitième saison en tant que speaker de l’ASM, le club de rugby clermontois.
La Coupe du Monde implique des changements par rapport au quotidien du stade Marcel-Michelin : « l’organisation veut le moins de monde possible sur le terrain et ça commence par les animateurs. Sauf que si l’on veut une bonne annonce, il faut que l’on soit au plus proche des arbitres » regrette Jérôme Gallo.
Participer à la Coupe du Monde implique de « ne pas être partisan. » Mais comme à Clermont, il faut trouver le bon équilibre : « ne pas trop en faire. Ne pas trop hurler dans le micro » et « la spécificité c’est de s’y connaitre un petit peu. »
Participer à un tel évènement reste une émotion particulière. Mais pour Jérôme Gallo, l’émotion principale est celle « de retrouver le stade Geoffroy-Guichard » où il a officié.