Nouvelle campagne de la Jeunesse au Plein Air pour aider les enfants à partir en vacances

3 mai 2023 à 15h45 par Anouk Thebaud

Le comité départemental de la Jeunesse au Plein Air (JPA) accompagne cette année six projets qui permettront le départ en vacances de 200 enfants de la Loire.

À la mer ou à la campagne, partir en vacances n’est pas une chance offerte à tout le monde. L’association la Jeunesse au Plein Air milite depuis plus de 70 ans pour permettre le départ d’enfants en séjour et colonies de vacances. Dans la Loire, la récolte de fonds annuelle a permis une levée de 20 000 euros permettant le financement de six nouveaux projets. Ainsi, près de 200 enfants pourront partir en vacances cet été, le double par rapport à l’année dernière. “Les enfants partiront dans la Loire mais également dans le Jura et dans d’autres régions de France”, précise Gilles Vallas, président du comité départemental de la JPA de la Loire.

Selon une récente étude de l’Insee, près d’un enfant sur dix ne partirait pas en vacances. “Dans la Loire, il y a pas mal d’enfants qui ne participent pas à des séjours, qui restent chez eux, dans leurs quartiers ou dans leurs villages”, souffle Gilles Vallas. Ces données pourraient devenir plus importantes à cause des inflations en cascade qui impactent le quotidien des Français. Pourtant, partir en vacances est un droit inscrit dans la Convention internationale des droits de l’enfant depuis 1989. 

Lutter contre les inégalités et encourager la mixité

Penser et construire ces différents séjours résulte d’une longue réflexion partagée entre la JPA et de nombreux autres acteurs locaux. La bonne communication entre les associations locales et les amicales laïques de proximité doit être de mise pour aboutir à des projets pensés intégralement pour le bien-être des enfants.

Selon Gilles Vallas, ces séjours permettent aux enfants de vivre une aventure humaine et sociale avant tout. “Ces projets sont basés sur le départ en vacances bien sûr, mais également sur la mixité sociale, appuie-t-il. L’idée, c’est que les enfants rencontrent d’autres enfants, différents, qu’ils ne rencontreraient pas forcément quotidiennement.” Pour lui, pas besoin d’activités de pointe pour que tous partagent des moments de convivialité : “L’enjeu, c’est de vivre et d’apprendre à vivre avec les autres”, conclut-il.


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