Roanne : les camions de pompiers Gimaex repris par Desautel
18 avril 2018 à 16h33 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Les camions citerne feu de forêt et les camions pompe tonne utilisés par les Sdis (Services départementaux d’incendie et de secours) continueront à être assemblés à Roanne, après la reprise de la société Gimaex, en redressement judiciaire, par le groupe lyonnais Desautel. Ce dernier, créé en 1932, sépcialisé dans la fabrication d’extincteurs, veut devenir un acteur global de la lutte contre l’incendie.
Outre des systèmes fixes ou mobiles de détection, désenfumage, extinction des incendies, Desautel propose aussi une offre de formation des salariés. L'entreprise fabrique déjà dans l’Ain des camions de lutte contre l’incendie qu’il commercialise sous les marques Gallin, en France, et Desautel, à l’export. Jérôme Desautel, le dirigeant de ce groupe familial, est venu rencontrer ses nouveaux salariés roannais lundi.
Il leur a notamment annoncé « la fin de la période de travail partiel qui leur était imposée depuis fin 2017. Avec pour conséquence la baisse de leur rémunération ». Son groupe reprend également deux autres unités industrielles de Gimaex : une trentaine de personnes dans les Yvelines, ainsi que la quarantaine de salariés de la société qui fabriques les échelles Riffaud, montés sur les véhicules des sapeurs-pompiers. Soit un total de 150 personnes, qui porte l’effectif du groupe à 1.350 salariés, avec une prévision de plus de 200 Millions d'€uros sur 2018.
Le chiffre d’affaires de Gimaex (60 M€ en 2016) s’est effrondré l’an dernier. Ses difficultés ont été accrues par des difficultés à se faire payer deux contrats : un de 36 véhicules commandés par un organisme libyen et d’un autre de 137 camions, d’un montant de 75 M$, pour le ministère irakien du Pétrole.
La patron de Desautel a rencontré les salariés roannais
Outre des systèmes fixes ou mobiles de détection, désenfumage, extinction des incendies, Desautel propose aussi une offre de formation des salariés. L'entreprise fabrique déjà dans l’Ain des camions de lutte contre l’incendie qu’il commercialise sous les marques Gallin, en France, et Desautel, à l’export. Jérôme Desautel, le dirigeant de ce groupe familial, est venu rencontrer ses nouveaux salariés roannais lundi.
Il leur a notamment annoncé « la fin de la période de travail partiel qui leur était imposée depuis fin 2017. Avec pour conséquence la baisse de leur rémunération ». Son groupe reprend également deux autres unités industrielles de Gimaex : une trentaine de personnes dans les Yvelines, ainsi que la quarantaine de salariés de la société qui fabriques les échelles Riffaud, montés sur les véhicules des sapeurs-pompiers. Soit un total de 150 personnes, qui porte l’effectif du groupe à 1.350 salariés, avec une prévision de plus de 200 Millions d'€uros sur 2018.
Le chiffre d’affaires de Gimaex (60 M€ en 2016) s’est effrondré l’an dernier. Ses difficultés ont été accrues par des difficultés à se faire payer deux contrats : un de 36 véhicules commandés par un organisme libyen et d’un autre de 137 camions, d’un montant de 75 M$, pour le ministère irakien du Pétrole.