Saint-Barthélémy : "l'île n'est pas morte et les habitants vont surmonter cette épreuve"
13 septembre 2017 à 9h00 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Quasiment une semaine après le passage de l'ouragan Irma, Emilie, ligérienne de 36 ans, nous donne des nouvelles de l'île de Saint-Barthélémy. Elle y a vécu pendant 7 ans au début des années 2000 et gardent de nombreux amis sur place.
On a eu énormément de difficulté pour joindre nos amis mais grâce aux points de réseaux (pris d'assaut par les familles), ils ont pu nous rassurer. Beaucoup ont perdu une partie de leur habitation. L'heure est maintenant au nettoyage. La centrale électrique fonctionne de nouveau, l'aéroport est opérationnel. Le carburant est rationné depuis lundi. Le port peut recevoir les bateaux.
L'attente a été interminable, on voulait être avec eux même si cela ne servait strictement à rien. C'est dur pour l'île qui n'avait pas connu de cyclone depuis une vingtaine d'années. Elle était magnifique depuis les réaménagements. Il faudra tout refaire mais la population était préparée.
Le mot paradisiaque est approprié... Elle est toute petite, 24 km2 seulement surnommée "le caillou", à la végétation luxuriante. Elle se partage entre les villas de luxes appartenant à des français ou américains aisés et les locaux. Les Saint-Barth, des gens simples, très gentils et d'une force mentale incroyable.
Oui ! Dans les vidéos que l'on reçoit, ils sortent les instruments de musique avec les enfants, ont le sourire. Ils ont besoin de ça pour se dire "l’Île n'est pas morte, on va reconstruire, repartir". Mais ce traumatisme restera en mémoire longtemps comme pour Luis en 1995. Ils se relèveront grâce à leur force de caractère.
Ma valise est prête ! J'attends juste qu'ils me disent "on a besoin de ça, de ça". Au moins pour les sortir de cette période d'entre deux, assez compliquée.
Quelles sont les dernières nouvelles ?
On a eu énormément de difficulté pour joindre nos amis mais grâce aux points de réseaux (pris d'assaut par les familles), ils ont pu nous rassurer. Beaucoup ont perdu une partie de leur habitation. L'heure est maintenant au nettoyage. La centrale électrique fonctionne de nouveau, l'aéroport est opérationnel. Le carburant est rationné depuis lundi. Le port peut recevoir les bateaux.
Comment avez-vous vécu le passage de l'ouragan ?
L'attente a été interminable, on voulait être avec eux même si cela ne servait strictement à rien. C'est dur pour l'île qui n'avait pas connu de cyclone depuis une vingtaine d'années. Elle était magnifique depuis les réaménagements. Il faudra tout refaire mais la population était préparée.
Parlez-nous de cette île ?
Le mot paradisiaque est approprié... Elle est toute petite, 24 km2 seulement surnommée "le caillou", à la végétation luxuriante. Elle se partage entre les villas de luxes appartenant à des français ou américains aisés et les locaux. Les Saint-Barth, des gens simples, très gentils et d'une force mentale incroyable.
Justement, ont-ils le moral ?
Oui ! Dans les vidéos que l'on reçoit, ils sortent les instruments de musique avec les enfants, ont le sourire. Ils ont besoin de ça pour se dire "l’Île n'est pas morte, on va reconstruire, repartir". Mais ce traumatisme restera en mémoire longtemps comme pour Luis en 1995. Ils se relèveront grâce à leur force de caractère.
Vous comptez y aller ? (sa dernière visite remonte à avril 2017)
Ma valise est prête ! J'attends juste qu'ils me disent "on a besoin de ça, de ça". Au moins pour les sortir de cette période d'entre deux, assez compliquée.