Saint-Etienne : le rassemblement de samedi annulé
Publié : 20 novembre 2015 à 19h16 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Un rassemblement citoyen à l'initiative de plusieurs organisations syndicales et mouvement de jeunesse était prévu ce samedi à 13H30 place Jean Jaurès à Saint-Etienne, suite aux attentats de la semaine dernière à Paris et Saint-Denis.
Dans un communiqué, les organisateurs font part de l'annulation de ce rassemblement par ordre de la préfecture de la Loire. "Nous regrettons la décision d’interdiction. Un rassemblement fixe étant pour nous un moyen légitime et juste de se recueillir mais également de répondre aux besoins pour nos concitoyens d’échanger sur ces évènements".
Ce vendredi après-midi, 170 communes ligériennes sur 327 ont répondu à l'appel du préfet, Fabien Sudry. Le dispositif et la déclinaison de l'Etat d'urgence en local leur a été présenté. Les communes doivent notamment remplir un tableau qui répertorie l'ensemble des manifestations : un document mis à jour et envoyé toutes les semaines à la préfecture. Les services de l'Etat prennent ensuite la décision de les maintenir ou non.
"Etre vigilants et apaiser nos populations est le message transmis par le préfet", nous rapporte le maire de Villars, Paul Celle. Pour Monique Girardon maire de Veauche, "nos concitoyens doivent accepter d'être retenus pour telle ou telle mesure d'urgence. Nos modes de vie ont changé et nous devons tous être mobilisés pour lutter contre ce terrorisme aveugle. Les petites communes ne sont pas à part." La Marseillaise a été chantée à l'issue de la réunion.
Dans un communiqué, les organisateurs font part de l'annulation de ce rassemblement par ordre de la préfecture de la Loire. "Nous regrettons la décision d’interdiction. Un rassemblement fixe étant pour nous un moyen légitime et juste de se recueillir mais également de répondre aux besoins pour nos concitoyens d’échanger sur ces évènements".
170 maires réunis
Ce vendredi après-midi, 170 communes ligériennes sur 327 ont répondu à l'appel du préfet, Fabien Sudry. Le dispositif et la déclinaison de l'Etat d'urgence en local leur a été présenté. Les communes doivent notamment remplir un tableau qui répertorie l'ensemble des manifestations : un document mis à jour et envoyé toutes les semaines à la préfecture. Les services de l'Etat prennent ensuite la décision de les maintenir ou non.
"Etre vigilants et apaiser nos populations est le message transmis par le préfet", nous rapporte le maire de Villars, Paul Celle. Pour Monique Girardon maire de Veauche, "nos concitoyens doivent accepter d'être retenus pour telle ou telle mesure d'urgence. Nos modes de vie ont changé et nous devons tous être mobilisés pour lutter contre ce terrorisme aveugle. Les petites communes ne sont pas à part." La Marseillaise a été chantée à l'issue de la réunion.