Saint-Etienne : les agents du service cadre de vie de la Ville appelés à faire grève
26 octobre 2017 à 17h00 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Après le personnel de la petite enfance il y a quelques semaines, ce sont les agents du service cadre de vie de Saint-Etienne qui haussent le ton vis-à-vis de la municipalité. Un rassemblement était prévu ce jeudi matin sur les marches de l'Hôtel de Ville.
Les jardiniers, les agents propreté, ou graffitis dénoncent de mauvaises conditions de travail et un manque de moyens humains depuis plusieurs années. "Nous avons perdu 30 postes de jardiniers depuis 2011", explique Cédric Bruyas représentant syndical "et sommes passés de 370 personnels à 480. Le dialogue est rompu avec la direction". (La mairie nous précise 430 effectifs tout compris). Autre problème : les effectifs mobilisés davantage en centre-ville et pas assez dans les quartiers. Enfin, le personnel regrette le nettoyage de leur dépôt qu'une seule fois par mois : "leur bureau sont nettoyés tous les jours... on doit tous être logés à la même enseigne". Le préavis de grève a été déposé jusqu'au 2 novembre.
"Les élus ne veulent plus nous parler"
Les jardiniers, les agents propreté, ou graffitis dénoncent de mauvaises conditions de travail et un manque de moyens humains depuis plusieurs années. "Nous avons perdu 30 postes de jardiniers depuis 2011", explique Cédric Bruyas représentant syndical "et sommes passés de 370 personnels à 480. Le dialogue est rompu avec la direction". (La mairie nous précise 430 effectifs tout compris). Autre problème : les effectifs mobilisés davantage en centre-ville et pas assez dans les quartiers. Enfin, le personnel regrette le nettoyage de leur dépôt qu'une seule fois par mois : "leur bureau sont nettoyés tous les jours... on doit tous être logés à la même enseigne". Le préavis de grève a été déposé jusqu'au 2 novembre.
Une cinquantaine d'entre eux étaient mobilisés à l'appel de la CGT. Une délégation a été reçue par la mairie qui va, d'ici ce soir, se positionner sur la prolongation de 3 CDD et sur les négociations salariales. Au syndicat, ensuite, de répondre.