T.J. Parker : «La Chorale de Roanne n'est pas un club d'Elite 2»

Tout de suite dans le bain. T.J. Parker a paraphé un contrat d'un an et demi en tant qu'entraineur principal de la Chorale de Roanne dimanche à la Halle André-Vacheresse, et il a accompagné l'équipe dès l'après midi au Scarabée de Riorges pour une séance de dédicaces. Depuis ce matin, il dirige les entrainements du troisième de l'Elite 2 avec un nouvel assistant à ses côtés, Morgan Belnou (35 ans), qu'il a cotoyé lors de son passage sur le banc de l'ASVEL Lyon-Villeurbanne.

Car s'il a dû être libéré par le Bayern Munich la semaine dernière pour pouvoir s'engager à Roanne, c'est à l'ASVEL qu'il s'est fait un prénom dans l'ombre de son frère, l'ancienne star NBA Tony Parker, qui est aussi le propriétaire du club villeurbannais. T.J. y a effectué une saison en tant que joueur à la fin des années 2000, avant de revenir dans un rôle d'assistant coach puis d'entraineur n°1 entre 2020 et 2023. Il s'y est forgé un palmarès (deux titres de champion de France, une Coupe de France et une Leaders Cup remportée à Saint-Chamond en 2023), malgré les critiques à son encontre autour du soupçon de favoritisme, car "frère de". Depuis septembre 2024, il avait rebondi au Bayern Munich, un autre club d'Euroleague, dans un rôle d'assistant coach. C'est aussi à Munich qu'il a fait la connaissance de Zoran Cvetkovic, devenu directeur sportif de la Chorale en avril dernier.

A Roanne, T.J. Parker a retrouvé un autre visage familier, celui d'Antoine Diot. Le capitaine choralien a en effet joué sous ses ordres à Villeurbanne et lui servira de guide pour son acclimatation dans la Loire. Avant un premier match vendredi 5 décembre à la Halle André-Vacheresse contre Nantes, il trouve une Chorale troisième au classement de l'Elite 2, à deux victoires du leader. Et le technicien l'admet sans détour : «La feuille de route, c'est "Faut monter !"».

La feuille de route est en effet la même que celle qui avait été transmise à son prédecesseur Thomas Andrieux : la remontée en Betclic Elite. C'est cette ambition qui transpire des mots du président Emmanuel Brochot.