Une infirmière de la Loire court avec le plus petit défibrillateur au monde sur son dos

Le plus petit défibrillateur au monde pèse 450 grammes. L’entreprise altiligérienne Tatondef a mis au point cet appareil pour qu’il soit accessible pour tous et dans n’importe quelle situation. Depuis le mois d’avril 2025, Hortense Guillet, une infirmière et pompier volontaire de la Loire, est devenue leur ambassadrice. Cette jeune femme porte leur appareil rectangulaire sur le dos à chaque fois qu’elle participe à une course. Il fait 450 grammes et son utilisation est plus simple.

"Il faut trois étapes. D’abord on le casse. Il y a un endroit sur l’appareil pour qu’on le casse en deux, puis on sépare les patchs et on les colle sur le torse de la victime. Une fois cassé, l’appareil va parler comme tous les autres et nous expliquer la marche à suivre. Pour m’en être déjà servi une fois, je le trouve très simple. Il est beaucoup plus pratique parce qu’il est transportable partout et tout le temps", explique Hortense.

Sa prochaine course est prévue le 17 septembre à Lyon. L’objectif étant de récolter des fonds au profit de la recherche sur l’insuffisance cardiaque. Hortense enfilera aussi ses baskets le 27 septembre au Puy-du-Fou et le 23 novembre à paris. A chaque fois elle portera le défibrillateur sur son dos, pour tenter de promouvoir la lutte contre les pathologies du cœur et sensibiliser au massage cardiaque.

"Je le retrouve inanimé sur le canapé"

Mais l’histoire de l’infirmière de la Loire remonte plusieurs années en arrière. Elle a créé sa propre association, courir pour le cœur, après un événement familial marquant.  

"Le 3 janvier 2021, à 21h50, je suis réveillée par les cris de ma maman qui entendait mon père faire des bruits bizarres, le bruit typique de quelqu’un qui fait un arrêt cardiaque. J’étais en train de dormir, je descends et le retrouve inanimé sur le canapé. Je commence à l’allonger par terre et en parallèle j’appelle les pompiers pour donner l’alerte. Je commence aussi le massage cardiaque. Par la suite, mon papa est transféré à l’hôpital Nord de Saint-Étienne en réanimation. Puis, il sera héliporté à l’hôpital Louis Pradel au service cardiologique. Aujourd’hui, il est à la maison, en bonne santé. Il a d’abord eu une assistante cardiaque qui remplace le cœur, une machine qui marche sur batterie qu’il a gardé jusqu’en février 2025, puis il a été greffé cardiaque."

C’est donc pour permettre à tout le monde d’avoir la même chance que son papa qu’Hortense s’est lancée dans l’aventure.