Casseurs à Saint-Etienne : le préfet de la Loire évoque des profils très jeunes
10 décembre 2018 à 8h28 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
Le préfet de la Loire, Evance Richard, a fait le point dimanche midi sur les violences urbaines de la veille à Saint-Etienne.
Il évoque des fauteurs de trouble extrêmement jeunes venus des quartiers sensibles de Saiint-Etienne, l'Ondaine et le Gier : cinq sont âgés de 14 ans. Du côté des effectifs de police, il répond : "on m'a donné les moyens que j'avais demandé". A savoir 240 policiers et 450 gendarmes sur l'ensemble du département. Plus de 400 grenades lacrymogènes ont été utilisées. Le préfet qualifie les violences de "gratuite, et complètement déconnectée de la situation sociale". Près de 300 jeunes se sont mêlés aux gilets jaunes pour casser, dégrader, voler. La police a procédé à 52 interpellations. 50 ont été placés en garde à vue. 10 policiers ont été blessés. Une voiture de la police municipale incendiée, 8 abris-bus brisés. Quatre boutiques de la Grand Rue ont été pillées comme le magasin Atol, Histoire d'Or, Orange, Free.
Le maire Gael Perdriau dénonce quant à lui un abandon de l'Etat : "Quand vous voyez la vitrine de la bijouterie attaquée pendant 20 minutes avant qu'elle ne cède, encore 20 minutes ensuite où on a laissé les pilleurs opéraient sans réaction de la police... Pourquoi ? Ils n'étaient pas assez nombreux ! Ca fait une semaine que je le dénonce. Je pressentais un nouveau samedi de casse. La police a été incapable d'empêcher ces violences. La préfecture, elle, était très bien gardée. Et le reste de la Ville ?"
https://twitter.com/ActivRadio/status/1071707360819904512
5 jeunes âgés de 14 ans
Il évoque des fauteurs de trouble extrêmement jeunes venus des quartiers sensibles de Saiint-Etienne, l'Ondaine et le Gier : cinq sont âgés de 14 ans. Du côté des effectifs de police, il répond : "on m'a donné les moyens que j'avais demandé". A savoir 240 policiers et 450 gendarmes sur l'ensemble du département. Plus de 400 grenades lacrymogènes ont été utilisées. Le préfet qualifie les violences de "gratuite, et complètement déconnectée de la situation sociale". Près de 300 jeunes se sont mêlés aux gilets jaunes pour casser, dégrader, voler. La police a procédé à 52 interpellations. 50 ont été placés en garde à vue. 10 policiers ont été blessés. Une voiture de la police municipale incendiée, 8 abris-bus brisés. Quatre boutiques de la Grand Rue ont été pillées comme le magasin Atol, Histoire d'Or, Orange, Free.
"On a préféré protéger Paris et Lyon"
Le maire Gael Perdriau dénonce quant à lui un abandon de l'Etat : "Quand vous voyez la vitrine de la bijouterie attaquée pendant 20 minutes avant qu'elle ne cède, encore 20 minutes ensuite où on a laissé les pilleurs opéraient sans réaction de la police... Pourquoi ? Ils n'étaient pas assez nombreux ! Ca fait une semaine que je le dénonce. Je pressentais un nouveau samedi de casse. La police a été incapable d'empêcher ces violences. La préfecture, elle, était très bien gardée. Et le reste de la Ville ?"
https://twitter.com/ActivRadio/status/1071707360819904512