Crise énergétique : L'université Jean Monnet de Saint-Étienne ne fermera pas ses portes

21 septembre 2022 à 8h19 par Quentin Verchère

Bâtiment des Forges
Bâtiment des Forges
Crédit : Compte twitter de l'université Jean Monnet

L'université Jean Monnet a tenu sa conférence de presse sur la rentrée ce mardi. L'occasion d'évoquer la crise énergétique.

Conséquence de la crise énergétique ! L'université de Strasbourg a annoncé la fermeture des bâtiments universitaires deux semaines de plus pour cet hiver. Les étudiants auront donc une semaine de plus de congés à Noël et une semaine de cours en distanciel en février. Le but : réaliser des économies d'énergies. Une décision qui ne sera pas adoptée, par Florent Pigeon, Président de l’université Jean Monnet de Saint-Étienne.

"Nos étudiants veulent être présents sur les campus, les enseignants aussi. On sort de deux années de covid qui ont été terribles pour la jeunesse du pays. On ne fermera pas quinze jours de plus. Nous allons réduire d'un degrés le chauffage tel que le préconise le gouvernement. Nous allons aussi proposer un certain nombre d'initiatives visant à faire des économies d'énergies.

Le coût de l'électricité et du gaz est estimé à plus de deux millions d'euros sur l'exercice en cours. "On a doublé la facture", indique-t-il.

La précarité étudiante

Après deux rentrées marquées par la Covid-19, en 2021 et 2020, entraînant la mise en place de cours à distance et l’abandon de certains étudiants, les 20 000 étudiants de l'université Jean Monnet ont pu effectuer leur rentrée normalement cette année. Malgré tout le budget nécessaire pour l’année scolaire 2022 a augmenté de près de 7 %, soit environ 428 euros de plus en un an, à l'échelle nationale. La précarité étudiante, un sujet essentiel pour Florent Pigeon.

On a mis en place des outils pour lutter contre ça. On a des épiceries solidaires. On travaille aussi à une offre de soins pour les étudiants. C'est un problème très important, en tout cas l'université veut être parmi les institutions qui se mobilisent cotre la précarité".

Selon une enquête publiée ce mardi par la Fage, la France a perdu 10 000 étudiants inscrits en doctorat. Soit un quart des doctorants et doctorantes qui ne parvient pas à subvenir à ses besoins.

D'après un classement de l'Étudiant, sorti la semaine dernière, Saint-Étienne se trouve à la 18e position des villes où il fait bon étudier. C'est six places de plus que l'an dernier.


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