Firminy : les policiers du commissariat en burn-out
Publié : 6 février 2017 à 16h30 par Clémence DUBOIS TEXEREAU
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Ce lundi, un seul fonctionnaire sur 15 répondait présent. Des renforts ont été demandés et le syndicat SGP Police va saisir le comité d'hygiène et de sécurité pour savoir d'où vient le malaise.
Selon les estimations de SGP Police, plus de 90% des fonctionnaires de police secours, du service investigation ou de la voie publique sont en arrêt maladie. Difficile pour le secrétaire départemental Fabrice Galatioto de connaître les raisons médicales exactes mais le constat est clair : "nos collègues exercent dans des conditions difficiles en terme d'effectif, de matériel ou de locaux inadaptés... et ça fait des mois que l'on dit qu'ils sont susceptibles de craquer".
Par ailleurs, le commissariat de Firminy n'est pas concerné par une directive européenne qui modifie le cycle de travail des policiers. Elle permet notamment à Saint-Etienne ou à Rive-de-Gier de travailler non plus 5 week-end sur 6 mais 1 sur 2. Ici, l'administration a proposé un autre cycle qui impose une journée de repos pour 9 jours de travail d'affilés. Le syndicat entend saisir le préfet de la Loire.
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1 jour de repos pour 9 travaillés
Selon les estimations de SGP Police, plus de 90% des fonctionnaires de police secours, du service investigation ou de la voie publique sont en arrêt maladie. Difficile pour le secrétaire départemental Fabrice Galatioto de connaître les raisons médicales exactes mais le constat est clair : "nos collègues exercent dans des conditions difficiles en terme d'effectif, de matériel ou de locaux inadaptés... et ça fait des mois que l'on dit qu'ils sont susceptibles de craquer".
Par ailleurs, le commissariat de Firminy n'est pas concerné par une directive européenne qui modifie le cycle de travail des policiers. Elle permet notamment à Saint-Etienne ou à Rive-de-Gier de travailler non plus 5 week-end sur 6 mais 1 sur 2. Ici, l'administration a proposé un autre cycle qui impose une journée de repos pour 9 jours de travail d'affilés. Le syndicat entend saisir le préfet de la Loire.
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